Promise me this
ELLE : Dotée d’une forte personnalité, indépendante et impertinente, Jessie a les cheveux teints en bleu et arbore des tatouages audacieux. Passionnée de photographie, elle est plutôt attirée par les bad boys. LUI : Nate a tous les attributs du jeune homme parfait, qui a peu à donner mais beaucoup à cacher. Jessie le surnomme Monsieur Propre. EUX : Jessie et Nate sont amis bien que tout les oppose. Quand leur relation se transforme en attraction, Nate craint de céder à ses pulsions violentes. Jessie, elle, veut tout connaître de lui, jusqu’à cette part d’ombre qu’il refuse d’accepter. Ensemble, ils entament un jeu dangereux qui ne connaît pas de demi-mesure. Nate et Jessie en sortiront-ils inséparables ou déchirés à jamais ?
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ELLE : Dotée d’une forte personnalité, indépendante et impertinente, Jessie a les cheveux teints en bleu et arbore des tatouages audacieux. Passionnée de photographie, elle est plutôt attirée par les bad boys. LUI : Nate a tous les attributs du jeune homme parfait, qui a peu à donner mais beaucoup à cacher. Jessie le surnomme Monsieur Propre. EUX : Jessie et Nate sont amis bien que tout les oppose. Quand leur relation se transforme en attraction, Nate craint de céder à ses pulsions violentes. Jessie, elle, veut tout connaître de lui, jusqu’à cette part d’ombre qu’il refuse d’accepter. Ensemble, ils entament un jeu dangereux qui ne connaît pas de demi-mesure. Nate et Jessie en sortiront-ils inséparables ou déchirés à jamais ?
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by CHRISTINA LEE
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Overview

ELLE : Dotée d’une forte personnalité, indépendante et impertinente, Jessie a les cheveux teints en bleu et arbore des tatouages audacieux. Passionnée de photographie, elle est plutôt attirée par les bad boys. LUI : Nate a tous les attributs du jeune homme parfait, qui a peu à donner mais beaucoup à cacher. Jessie le surnomme Monsieur Propre. EUX : Jessie et Nate sont amis bien que tout les oppose. Quand leur relation se transforme en attraction, Nate craint de céder à ses pulsions violentes. Jessie, elle, veut tout connaître de lui, jusqu’à cette part d’ombre qu’il refuse d’accepter. Ensemble, ils entament un jeu dangereux qui ne connaît pas de demi-mesure. Nate et Jessie en sortiront-ils inséparables ou déchirés à jamais ?

Product Details

ISBN-13: 9782013976169
Publisher: BMR
Publication date: 02/07/2018
Series: Promise me this , #1
Sold by: Hachette Digital, Inc.
Format: eBook
File size: 2 MB
Age Range: 18 Years
Language: French

About the Author

Christina Lee a vécu plusieurs vies en une. Après avoir été styliste, assistante sociale ou encore éducatrice spécialisée, elle est désormais auteure de romance en tous genres : romances contemporaines, New Adult ou MxM. Elle vit avec sa famille dans le Midwest, aux Etats-Unis.

Read an Excerpt

CHAPTER 1

NATE

Je plaquai la petite brune contre le mur et mes lèvres sur son cou. Son parfum suave, presque trop sucré, offrait un vif contraste avec celui auquel j'avais fini par m'habituer, celui que j'en étais même venu à rechercher.

Jessie avait toujours eu une odeur exotique, comme des fleurs sauvages. Mais je chassai vite cette pensée de mon esprit. Ce n'était pas comme si son parfum n'était pas imprimé en moi en permanence, de toute façon.

J'entraînai la fille dans les toilettes vides et j'allumai la faible lumière, ce qui n'était pas une très bonne idée dans ce décor miteux. Cette nana m'avait reluqué au cours des deux dernières soirées au bar de Zach, et elle avait sérieusement envie de coucher avec moi.

On n'avait juste pas la même perception du mot sérieusement.

Étant donné que je n'allais pas sauter en parachute ni battre des records sur le circuit de mon oncle dans un avenir proche, c'était la montée d'adrénaline dont j'avais envie, ou plutôt besoin, ce soir. Une peau douce, un corps chaud, une fille sans prénom que je ne reverrais jamais.

Je posai la main sur la courbe de son épaule et je glissai mon doigt le long du profond décolleté de son chemisier à la mode. Quand je l'entendis gémir, j'éprouvai une envie furieuse de lui arracher ses boutons. Mais j'étais presque sûr qu'elle n'apprécierait pas de me voir abîmer son vêtement hors de prix.

— Je t'ai vu à deux soirées de la fraternité, marmonna-t-elle.

Je haussai les épaules; j'avais effectivement participé à mon lot de ce genre de soirées. C'est sûr qu'à cet instant précis j'aurais adoré avoir accès à l'une de leurs chambres d'amis. Parce que cette fille m'aurait aidé à étouffer les parasites dans ma tête; à assouvir mon irrésistible envie de perdre le contrôle, de m'abandonner voluptueusement dans son corps, de laisser éclater la tempête qui grondait en moi.

Mais je ne pouvais pas me le permettre. Je ne pouvais pas devenir comme mon père.

Lui n'avait qu'à lever la main pour que ma mère se recroqueville dans un coin. Je m'étais fait la promesse de ne jamais me retrouver dans une situation où une femme me regarderait avec la même lueur de panique dans les yeux. Sinon je serais fichu. En tant qu'homme. En tant qu'être humain digne de ce nom.

À la place, j'avais choisi de ne m'impliquer avec aucune fille, de ne pas vraiment les voir – rien que des corps flous, en mouvement, allongés sous moi pendant une heure ou deux. De cette manière, je pouvais ne pas me donner à elles, pas entièrement. Et surtout pas leur montrer mon côté répugnant, insensible.

Pas une seule femme sur terre ne pourrait comprendre la ligne de conduite que je m'imposais pendant le sexe. J'avais édifié toute une série de règles à suivre à l'intérieur de ma propre tête. Pas de langue et pas de brusquerie. Et certainement ne jamais donner la moindre fessée ou attraper par les cheveux pendant l'acte.

Je fis glisser mes doigts sur la taille de la brune, tandis que mes yeux dans le reflet du miroir me déstabilisèrent l'espace d'un court instant. Ils étaient cernés de rouge, fatigués. Vides, même.

À l'exception de ce qui se dissimulait au-dessous.

Le désir. L'avidité. La peur.

Un coup sec frappé à la porte me fit sursauter. La fille plissa les yeux de frustration.

— Attends ton tour! grommelai-je contre son épaule, en espérant que la personne derrière la porte saisirait le message.

Un autre petit coup, insistant.

— Je dois faire pipi et ce sont les seules toilettes du bar!

La voix, de l'autre côté du mur, était fougueuse, gutturale et un petit peu trop familière.

— Il y a quelqu'un là-dedans, au moins?

La porte s'ouvrit d'un coup et Jessie apparut. Elle nous observa en clignant des yeux. Je relâchai la fille comme si elle était en feu – même si je n'étais pas vraiment sûr de comprendre mon geste.

Je ne pouvais détourner les yeux de ses lèvres rouges et pulpeuses, ou de son bras recouvert de tatouages colorés. Qu'est-ce qu'elle faisait là? Jessie ne venait jamais au bar avec l'équipe du salon de tatouage de Raw Ink le jeudi; elle suivait son cours du soir à l'université.

Jessie écarquilla les yeux quand elle trébucha sur le léger rebord marquant le seuil de la porte. Elle chancela vers l'avant, manquant de tomber sur le sol crasseux. Je me précipitai vers elle et la saisis par les bras pour amortir sa chute.

Sa tête atterrit sur mon épaule et mes lèvres touchèrent presque sa nuque. Je n'avais jamais été aussi proche d'elle et j'en profitai pour inspirer son parfum enivrant.

Elle s'écarta et je croisai son regard, un mélange sensuel de marron et de vert. Il paraissait perplexe. Elle avait une chevelure brillante, couleur moka et zébrée de mèches bleues. J'éprouvai sa peau tatouée, douce et chaude, sous mes doigts.

Quand elle se redressa, elle nous observa tour à tour, la fille et moi, et ses lèvres firent une moue.

— Vraiment, Nate, dans les toilettes? dit-elle en posant ses mains sur ses hanches. La grande classe.

Une vague de chaleur remonta dans mon cou. Elle m'appelait rarement Nate. Elle m'avait depuis toujours attribué le surnom de Monsieur Propre, et j'eus le souffle coupé en entendant mon prénom dans sa bouche. Le son me plaisait, même s'il était teinté de mépris.

La brune s'était déjà précipitée dans le couloir, les traits déformés par l'agacement. Elle tenta de me faire signe de la suivre, mais mon intérêt était déjà retombé.

Pour une quelconque raison, les paroles de Jessie m'avaient cloué sur place tandis que mon cerveau cherchait une explication décente à lui donner.

— C'est pas ... Je n'allais pas ...

Les syllabes affluaient dans ma bouche comme si elles étaient prononcées par quelqu'un d'autre. Quelqu'un de plutôt minable.

Je tentai de trouver une réplique pleine d'esprit, à la hauteur de nos taquineries habituelles, mais les mots butaient sur ma langue.

— Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse? (Elle haussa les sourcils comme si elle ne comprenait pas ma réaction. Elle me poussa par l'épaule en direction de la porte.) Allez, sors de là que je puisse faire pipi.

Je retournai dans le bar et trouvai Bennett en compagnie de sa fiancée, Avery, installés à la table du fond avec Cory, Dex, Emmy et quelques autres employés du salon de tatouage.

— Quoi de neuf?

Ce groupe était soudé comme une vraie famille, et avait du mal à laisser entrer qui que ce soit dans son cercle. Mais, d'une manière ou d'une autre, j'avais réussi à gagner leur confiance au cours de l'année passée. Dex avait eu une brève histoire avec Jessie, mais il avait fini par accepter mon amitié avec elle et même à apprécier nos plaisanteries.

Je m'installai et tentai de faire signe à la serveuse pour obtenir une bière, mais elle se trouvait à l'autre bout de la salle et semblait débordée, ce qui signifiait qu'ils étaient de nouveau à court de personnel, ce soir.

J'attendais le retour de Jessie pour pouvoir me racheter à ses yeux. J'avais réagi bizarrement aux toilettes et je voulais rectifier le tir. Elle était ma seule copine fille et je voulais conserver notre amitié intacte.

Qu'est-ce que ça pouvait bien faire qu'elle m'ait vu m'envoyer une nana contre un lavabo? Elle savait pertinemment que je n'étais pas en reste en matière de filles, même s'il ne s'était jamais rien passé sous son nez. La belle affaire.

Il y avait chez Jessie quelque chose de brut, de fougueux et de galvanisant, bien différent de ce que je trouvais chez les autres filles que je fréquentais habituellement. Ça m'excitait et me fichait une trouille d'enfer à la fois.

Avec une fille comme elle, je risquerais probablement de me perdre, de tout laisser sortir, et c'était bien le problème. Dès que quelqu'un comme elle me verrait pour ce que je suis réellement, elle me jetterait illico dans le caniveau, dégoûtée, et répandrait peut-être même tous mes secrets à la ronde. Jessie était une dure à cuire, qui ne se laissait pas marcher sur les pieds et qui n'accepterait jamais de s'envoyer en l'air dans des toilettes sales.

Il valait bien mieux la garder dans la sphère amicale. En plus, je n'étais vraiment pas son genre, non plus. Elle aimait les types tatoués, percés et débraillés.

Je devais l'admettre, je m'étais souvent demandé si Jessie était du genre fougueuse, au lit. Je fantasmais même là-dessus. Mais, si je franchissais cette limite, tout serait terminé pour moi. C'était dans mes gènes et dans mon sang: mon propre frère en apportait la preuve au quotidien.

Jessie revint des toilettes et me jeta un regard oblique.

— Où est ta copine? Je n'avais pas l'intention de vous interrompre dans ces toilettes répugnantes.

Je haussai les épaules, soudain sans voix. Il fallait que je mette un terme à ces conneries. Nous étions amis. Des amis qui aimaient faire des pitreries ensemble.

— Je ne sais pas, Blue, répondis-je en utilisant le surnom que je lui avais attribué quelques mois plus tôt. J'ai essayé de me la faire sur la table de billard, mais elle était pas chaude.

Elle renversa la tête en arrière et éclata de rire de bon cœur. Nous étions de nouveau à armes égales.

— Oh, Monsieur Propre, c'est vraiment dégoûtant. Qui sait ce qu'il peut y avoir comme résidus sur le feutre ...

— Ce serait fini pour elle en dix secondes chrono, de toute façon, répliquai-je en faisant mine de me frapper la poitrine. Un seul coup d'œil à mon paquet et elle se serait sûrement évanouie sur place. Peu de filles sont capables de gérer un truc pareil.

— Continue comme ça, Monsieur Propre, dit-elle tandis que les gars autour éclataient de rire. Un jour tu vas perdre un pari et tu vas devoir le prouver. Et, quand on aura enfin vu ton tout petit machin, tu ne pourras jamais t'en relever.

Je me levai et j'exhibai mes muscles pour faire mine de fanfaronner, puis je lui lançai un clin d'œil avant de me diriger vers le bar pour chercher une autre bière.

CHAPTER 2

JESSIE

Je bus une longue gorgée de ma bière et j'observai Nate à la dérobée de l'autre côté de la table tandis qu'il discutait avec Bennett. Pour moi, il n'avait toujours été qu'un joli garçon à qui son riche papa avait payé ses études.

Sauf que, quand je l'avais vu avec cette fille contre le lavabo, quelque chose avait fait tilt dans mon cerveau. Bien sûr, je savais pertinemment qu'il couchait avec de nombreuses filles et s'amusait de ne jamais rester avec elles assez longtemps pour connaître la couleur de leurs yeux.

Mais sa manière de plaquer ses mains sur les hanches et sa bouche chaude et humide contre la gorge de sa conquête ... Bon sang, ce spectacle m'avait poussée à le voir sous un nouveau jour. J'aimais les types un peu plus bruts de décoffrage, et il n'avait jamais correspondu à ce profil jusqu'à ce que je le voie dans cette posture, tout en puissance et en rudesse.

Nate semblait soulagé que je ne le taquine pas plus que ça à ce sujet. J'étais toujours en train de le titiller et d'habitude il me le rendait bien, mais ce soir il paraissait soucieux, peut-être même embarrassé que je l'aie surpris en situation aux toilettes dans ces conditions.

J'avais entendu des rumeurs selon lesquelles il restait évasif avec ses conquêtes, il ne révélait pas grand-chose de lui-même, il ne donnait pas de véritables baisers – et j'en étais venue à me demander pourquoi les filles recherchaient ne serait-ce que sa compagnie.

Si les rumeurs disaient vrai, il embrassait à peine, et uniquement dans le but de coucher. Ça aurait pu lui donner une image d'immense salaud, sauf qu'il n'en faisait pas étalage et n'en parlait jamais. À moins bien sûr que l'un de nous ne l'y incite, et alors il en rajoutait et jouait le numéro du faux macho, ce qui, au mieux, était comique. Tout était bon pour amuser la galerie. C'est ce qu'on en était tous venus à attendre de la part de Nate.

Mais je mentirais si je refusais d'admettre que je m'interrogeais à son sujet; je me demandais s'il avait jamais eu quelqu'un de sérieux dans sa vie. Quelqu'un qui lui aurait fait tellement de mal qu'il aurait décidé de rester sur la défensive et de dissimuler soigneusement cette partie de lui-même.

Nate éclata de rire et donna une tape dans le dos de Bennett, ce qui me rappela à quel point il était vivant et entier tout le reste du temps. Avec ses amis et son sens de l'humour, il n'avait rien à cacher – surtout pas son enthousiasme quand il évoquait ses cabrioles de casse-cou, sa prochaine escalade ou sa future virée en snowboard – mais il restait toujours cette partie de sa vie qui était des plus énigmatiques.

J'en avais simplement conclu qu'il était immature et que tout lui avait été trop facilement offert, trop tôt, par sa riche famille. Mais ce soir, j'avais aperçu quelque chose de différent. Quelque chose qui ressemblait à une profonde blessure, comme un désir inassouvi sur les traits de son visage, rien qu'une fraction de seconde avant qu'il repousse cette fille. C'était là. Je savais que je n'avais pas rêvé.

Quoi qu'il en soit, Nate était bien trop collet monté à mon goût, avec ses jeans parfaitement coupés et ses chemises boutonnées jusqu'en haut, même si ces vêtements rendaient tout à fait hommage à ses muscles bien dessinés. Et les filles qu'il fréquentait se ressemblaient probablement toutes: sublimes et privilégiées.

J'appréciais un certain sérieux chez les garçons que je fréquentais de mon côté, ce qui fait que je n'avais jamais prêté attention à Nate au-delà de notre relation légère et espiègle. Mais ce soir je devais avouer que, pour la première fois, je pouvais me représenter moi-même plaquée contre ce lavabo, avec ses lèvres chaudes sur mon cou.

— Qu'est-ce que tu fais ici ce soir? me demanda Nate en poussant mon pied sous la table.

Mince, il fallait que je me sorte de ces réflexions avant que Monsieur Propre ne comprenne que j'avais des pensées salaces à son sujet.

— Tu n'es pas là, normalement, le jeudi soir. Tu n'as pas ton cours de photo?

J'avais également oublié son éternelle perspicacité.

— D'habitude, si, répondis-je en pliant ma serviette pour occuper mes mains. Mais on est en train d'étudier la photo grand format et, ce soir, c'était un cours indépendant.

Nate fronça les sourcils. Il était joli garçon, mais d'une beauté sans prétention; des cheveux blond foncé et des yeux de la couleur du whisky. Il avait un corps sublime, mais trop musclé à mon goût. Il aimait s'entraîner aussi assidûment qu'il aimait faire la fête.

Malgré son apparence extérieure, il s'intégrait plutôt bien dans sa bande de copains, qui était capable de travailler dix heures d'affilée au salon de tatouage avant d'aller boire des verres après minuit, pour se lever tôt le lendemain matin et tout recommencer.

— Qu'est-ce que ça veut dire exactement, un «cours indépendant»? demanda Nate, sa jambe battant la mesure à toute allure sous la table, comme s'il avait besoin d'évacuer un peu la pression.

Ce qui était probablement la raison pour laquelle cette fille était entrée en scène, jusqu'à ce que je leur gâche ce moment à tous les deux.

Je chassai ces pensées dans un coin de ma tête et je me concentrai sur ma mission. Il fallait que je trouve mon sujet, et sans délai.

— Je dois créer une immense expo photo, et notre professeur nous a accordé notre soirée pour qu'on commence à y réfléchir.

— Chez Zach, c'est l'endroit parfait pour faire tes devoirs, railla Dex, qui dissimula son sourire en buvant une gorgée de sa bière.

— Toi, la ferme! dis-je, avant de me tourner vers Nate: Nos travaux seront exposés au prochain festival d'art; ça comptera pour la moitié de ma note et je ne sais absolument pas quoi photographier. Pas encore.

Je passais mon diplôme universitaire d'arts plastiques avec spécialisation en photographie. Il me fallait soixante crédits pour y arriver et j'étais en bonne voie, mais ça n'allait pas aussi vite que je l'aurais voulu, compte tenu des frais. Mais rien ne sert de courir, ou je ne sais plus quoi.

Tout comme mon père, ma grande passion, c'était la photographie. J'étais excitée à l'idée de faire bon usage de son Hasselblad 500C/M dont j'avais hérité quand il était décédé trois ans plus tôt, mais je me trouvais en plein blocage créatif. Alors j'avais songé qu'une bière aiderait peut-être à faire surgir quelques idées.

— Et pourquoi pas des photos du quartier? Tu ne fais jamais rien d'autre que de passer ton temps à mater les gens au salon, déclara Cory pour me provoquer.

Il savait pertinemment qu'il n'y avait que peu de temps morts au salon de tatouage. J'étais l'une des réceptionnistes chez Raw Ink – ou plutôt responsable administrative, femme de ménage et nounou du personnel – et je suivais des cours à mi-temps à l'université.

— Je ne mate pas les gens, je t'ignore, c'est tout, répliquai-je en lui tirant la langue.

C'était un plaisir de travailler avec lui mais, en tant que personne, Cory était plutôt chaotique. Gay, il avait un don pour choisir les plus beaux des enfoirés; il était donc toujours en peine d'une manière ou d'une autre.

Malgré ça, son travail était épatant. Il s'était spécialisé dans les portraits et, si vous vouliez le visage de votre grand-mère gravé pour toujours sur votre peau, c'était l'homme de la situation.

(Continues…)


Excerpted from "Promise Me This"
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Copyright © 2014 Christina Lee.
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