Parole d'un Bad Boy

Parole d'un Bad Boy

by Ana Paige
Parole d'un Bad Boy

Parole d'un Bad Boy

by Ana Paige

eBook

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Overview

LA NOUVELLE VOIX DÉCOUVERTE SUR WATTPAD.
Il paraît que je suis crâneur, orgueilleux, insolent, fouteur de merde, que je ne m’intéresse qu’aux filles et aux soirées entre potes. Ah oui, et aussi que je ne pense qu’à me battre.
Ce n'est pas faux... Surtout pour les filles. Et alors  ?

En terminale, Tristan a une solide réputation de bad boy et fait tout pour l’entretenir.
Un jour, il se retrouve en cours à côté d’une ravissante petite brune, Annabeth. Intrigué, Tristan essaye tant bien que mal d’attirer son attention, mais sa voisine l’ignore obstinément. En plus de son dédain affiché, cette fille semble capable de mettre à nu chaque blessure qu’il s’efforce de cacher. Autant de raisons pour que Tristan soit prêt à tout pour la séduire…
 

Product Details

ISBN-13: 9782016259382
Publisher: Hachette Romans
Publication date: 08/16/2017
Series: Bloom
Sold by: Hachette Digital, Inc.
Format: eBook
File size: 1 MB
Age Range: 13 Years
Language: French

About the Author

Ana Paige a vingt et un ans. Étudiante en master Sciences de l’éducation à Créteil, elle se destine à travailler dans le milieu du social. Mais sans oublier sa passion première qui est l’écriture. En découvrant la plateforme Wattpad il y a plusieurs années déjà, Ana a très vite voulu tenter sa chance en tant qu’écrivaine. De cela a découlé sa première publication chez Hachette Romans, Parole d’un bad boy, sorti en août 2017. Les Autres peuvent bien aller se faire voir est son nouveau roman, totalement inédit, et ce ne sera sûrement pas le dernier !
 

Read an Excerpt

CHAPTER 1

— Arrête de frapper dans ce fichu punching-ball et va plutôt te préparer. Je t'emmène au lycée. Tu devrais y être depuis une heure.

— Une heure de plus ou de moins, qu'est-ce que ça change? je lui lance.

— Tu m'as dit la même chose hier, rétorque-t-il. Maintenant, dépêche- toi, j'ai du boulot.

— C'est bon, j'y vais.

Je donne une dernière droite à ce vieux sac avant d'ôter une bonne fois pour toutes mes gants. Comme toujours quand j'ai boxé, mes mains sont rougies par les coups. Sans perdre de temps, je monte à l'étage et me précipite sous la douche. L'eau froide se mélange à ma sueur alors que derrière la porte mon père s'égosille pour que je me magne le cul. Pour le faire rager encore un peu plus, je prends mon temps pour sortir de cette douche et pour m'habiller.

Quand je le rejoins enfin dans la voiture, il se met en pilote automatique pour me sermonner. C'est son moment favori, il adore faire ça. Je ne l'écoute toujours que d'une oreille, mais il ne semble guère se soucier de savoir si je fais attention à ce qu'il me raconte. Et puis, comme chaque fois, son téléphone finit par sonner et le boulot redevient sa priorité numéro un.

La voiture ralentit devant le lycée, et à peine a-t-elle eu le temps de s'arrêter que je suis déjà descendu. Je n'attends pas un au revoir de sa part parce que je sais pertinemment qu'il ne m'en adressera pas. Je fonce droit vers les portes du lycée.

Je me rends directement au bureau des absences. On est lundi et c'est Margaret qui s'occupe des absences. Cette dame est la plus vieille surveillante du lycée. Elle aime tous les élèves sans exception. Mais je suis presque sûr que je suis son petit préféré. Elle ne me refuse jamais rien. Je ne devrais pas avoir beaucoup de mal à obtenir un billet d'absence de sa part même si je n'ai pas de motif valable.

— Margaret, je la salue, tout sourire.

— Tristan, mon grand. Trois semaines se sont écoulées depuis la rentrée des classes et tu en es déjà à sept retards.

— Toi, tu t'es fait offrir un très joli collier. Il met ton cou en valeur. Ça te va très bien, je l'interromps.

— Sacré chenapan.

— Non, pas de ça avec moi, Margaret, tu le sais bien.

— Oui, mon Dieu. Tu tiens bien trop à ta réputation de mauvais garçon.

Margaret me tend mon billet de retard. Je le prends sans hésiter et m'avance dans le couloir vers ma salle de cours. Même si je n'aime pas le lycée, je fais l'effort d'y venir. Ou, tout du moins, j'essaye. Je ne suis plus un bon élève depuis le brevet des collèges. Dans mes appréciations, les profs disent de moi que je ne suis pas appliqué ni assidu dans mon travail et que j'ai peu de chances de réussir mon bac en juin. L'an dernier, j'ai passé les épreuves de français et de sciences. Je m'en suis sorti avec vingt-six points de retard. Il va falloir que je cravache dur si je veux obtenir le fameux sésame.

Je donne un petit coup sur la porte de la salle et j'entre. Le prof de maths se retourne vers moi avec un regard qui se veut assassin. En réponse, je lui adresse mon plus beau sourire. Les filles ricanent et les mecs se tassent un peu plus sur leur chaise.

Au premier rang, je croise le regard d'Amanda. Comme à son habitude, elle a mis ses atouts en valeur. Elle est très douée pour ça. Mais, en dehors de cela, cette fille n'est pas très intéressante. Peut-être ne cherche-t-elle pas à l'être, puisque les garçons ne se préoccupent que de son physique.

Le prof me demande mon billet de retard et je le lui plante fièrement sous le nez. Une fois qu'il a compris qu'il ne pouvait pas tout de suite me mettre à la porte, je me dirige d'un pas assuré vers le fond de la salle à côté d'un petit intello qui a sauté une classe. Très vite, je suis arrêté par le prof.

— Pas si vite, Tristan. Je préfère vous voir à côté d'Annabeth.

— Ouais, mais moi je ne préfère pas, je réponds en me tournant pour lui faire face.

Il hausse le ton:

— Tout de suite. Sinon c'est une heure de colle.

Je lève les mains en l'air en signe de reddition et me mets à chercher Annabeth du regard. Je ne me souviens pas d'avoir déjà vu cette fille. Je n'ai aucune idée de ce à quoi elle peut ressembler. Finalement, je repère une meuf qui se trémousse sur sa chaise. À côté d'elle se trouve bien une place vide.

Je m'approche et m'aperçois qu'elle déploie toute son énergie pour ne pas rougir. En gardant les yeux fixés sur son cahier, elle agite soudain son crayon entre ses doigts comme si cela allait pouvoir l'apaiser. Alors c'est ça, l'effet que je fais aux filles? Sympa.

CHAPTER 2

Après une heure à tenter de résoudre des problèmes de maths, la sonnerie nous libère enfin. Annabeth me surprend en sortant de la salle plus rapidement que moi. J'en profite pour la reluquer discrètement. Elle est vraiment l'opposé d'Amanda.

Annabeth n'est pas très grande et ne triche pas avec des talons de douze centimètres. C'est juste une jolie petite brune qui ne cherche qu'à passer inaperçue derrière un style vestimentaire plutôt classique et non provocant. Elle passe la porte et disparaît de mon champ de vision. C'est alors que je me rends compte que moi, je n'ai pas encore quitté ma chaise. Ce n'est absolument pas dans mes habitudes. Je cours presque pour sortir de cette salle de classe.

— Salut, beau gosse, m'interpelle une voix.

Je me retourne vers elle. Amanda est adossée au mur. En posant un de ses talons contre celui-ci, elle fait remonter un peu sa jupe. Elle tortille une longue mèche de ses cheveux blonds entre ses doigts parfaitement manucurés. Comment refuser?

Je la salue à mon tour.

Sans plus attendre, elle s'éloigne du mur pour s'approcher de moi. Elle mêle ses doigts dans mes cheveux comme elle sait si bien le faire. Je me penche alors vers ses lèvres et je l'embrasse. Au bout de quelques minutes de bécotage, je me lasse et me recule un peu pour laisser de l'espace entre elle et moi. Je ne cherche pas son regard et fixe le bout du couloir par-dessus son épaule pour qu'elle comprenne que je ne suis pas intéressé par plus. Elle a eu ce qu'elle voulait, on en reste là pour ce matin. Je me rends vite compte que, finalement, elle non plus ne me regarde plus. Elle est trop occupée à chercher son gloss ou quelque chose comme ça dans son sac à main.

— Je vais me refaire une beauté. On se voit plus tard.

— Ou pas, je murmure dans ma barbe en la regardant s'éloigner, faisant claquer ses talons sur le carrelage du couloir.

Je passe la porte du bâtiment et rejoins ma bande sur les marches du lycée. On se checke. Je m'assois avec eux et on commence à débriefer sur la soirée de samedi dernier chez la sainte-nitouche Marie. On y a légèrement foutu le bordel. Il faut dire qu'on était bien bourrés.

Un peu plus loin devant nous, mon attention est attirée par une petite brune qui, accompagnée d'uneblonde, chante à tue-tête des chansons dont je ne perçois pas les paroles. Leurs voix ne sont pas des plus harmonieuses et elles chantent peut-être un peu faux sur certaines notes, mais aucune d'elles ne semble s'en préoccuper. Les filles autour d'elles ne cessent de rire, et je dois dire que leur petit numéro me fait sourire.

La brune se lève soudain et improvise un petit pas de danse ridicule avant de se retourner vers son amie et de repartir dans un fou rire. D'un mouvement de la main, elle dégage les cheveux qui lui tombent sur le visage. Je reconnais tout de suite Annabeth. Je sens que cette fille est plus surprenante qu'elle n'en a l'air au premier abord. À la voir en cours comme tout à l'heure, je n'aurais jamais parié un sou qu'elle pourrait se mettre à chanter au beau milieu de la cour du lycée.

— Bon, les gars, on va bouffer dehors? nous interroge Lucas.

À l'unisson, Manuel et Paul répondent oui.

— Je n'ai pas ma bécane, je fais remarquer.

— T'inquiète, je t'emmène, m'annonce Manuel.

Manuel est mon meilleur pote depuis la nuit des temps. On fait toujours tout ensemble. On est un duo inséparable depuis que l'on se connaît. À l'école primaire, les enseignants n'arrivaient jamais à nous séparer sans être obligés de nous mettre dans des salles différentes. Même si nous n'étions pas assis côte à côte, nous arrivions à perturber toute la classe. De vrais petits diables, comme ils nous surnommaient.

Au collège, c'était la même chose. Jusqu'en quatrième, où ils ont réussi à ne pas nous mettre dans la même classe. Cela n'a rien changé à notre amitié. Nous sommes deux et nous le resterons le plus longtemps possible.

On profitait donc des récréations pour être ensemble et pour faire le mur. On préférait se retrouver à la salle de boxe plutôt que d'être enfermés dans une salle de cours à écouter quelqu'un parler pendant des heures.

Manuel et moi avons toujours été présents l'un pour l'autre. Nous nous soutenons. Nous nous couvrons l'un l'autre quand on en a besoin. Je peux compter sur lui et il peut compter sur moi.

En guise de réponse, je balance mon bras autour de ses épaules. Juste avant de me lever avec les gars, je jette un dernier coup d'œil vers la brunette. Elle est encore en train de rire. Mais, l'espace de quelques secondes, son regard croise le mien. Elle s'aperçoit alors que je la regarde et son sourire disparaît. On dirait bien qu'elle se sent mal à l'aise. Je fais vraiment cet effet à cette fille?

Trêve de plaisanterie. Il est temps d'aller manger. Le truc sympa quand on habite dans une ville qui n'est ni perdue dans la campagne ni aussi étendue que Toulouse, la grande ville la plus proche d'ici, c'est que les gens ne s'occupent pas des uns et des autres. C'est donc sans peine que nous entrons dans le premier McDonald's du coin. Même s'il n'est que onze heures, mon ventre ne réclame rien d'autre que de la bouffe bien grasse. Ça m'apprendra à faire du sport sans prendre le temps de grignoter quelque chose après l'effort.

Il est encore trop tôt pour qu'il y ait foule au McDo. On a donc l'embarras du choix en ce qui concerne l'endroit où l'on va s'asseoir pour manger. On se décide pour une table dans le fond du restaurant. J'avale mon hamburger en moins de deux. Mon estomac se calme enfin.

Avec les garçons, les discussions vont bon train. On parle surtout de boxe, notre sujet favori, et aussi de trucs de mecs, ce qui revient souvent à parler de filles, de motos ou de foot. Et on oublie complètement le sujet du lycée et du bac à la fin de l'année.

— Salut, Lucas, nous surprend une voix féminine.

Pfiou, cette fille est canon. Mais la règle est la règle. Si une meuf couche avec l'un de nous quatre, alors les autres n'ont plus aucun droit sur elle. Heureusement pour nous, cette ville regorge de jolies filles.

Lucas échange quelques mots avec elle. Puis, comme elle nous est apparue, elle disparaît en toute discrétion.

— On ne la connaissait pas, celle-là, s'empresse de faire remarquer Manuel.

— Non et tu ne la connaîtras pas. Je vous interdis à tous les trois de vous approcher de cette fille.

— Tu te l'es faite? continue-t-il.

— Non. Et tu n'en auras pas le privilège non plus.

— On va se gêner, je rétorque en donnant un coup de coude complice à Manuel.

— Sérieux, les gars. C'est la meilleure amie de ma sœur. Paul s'est déjà tapé son ancienne meilleure amie, alors elle m'a fait promettre que, cette fois-ci, vous n'y toucheriez pas.

— C'est vrai, se réveille soudain Paul, assis à côté de Lucas. J'avais oublié. Pourtant c'était un bon coup, se met-il à rêvasser.

— La ferme, Paulo.

— Revenons sur cette fille. C'est un boulet de canon, s'extasie Manuel.

— Je te préviens, Manuel, si tu t'en approches, t'es un homme mort.

— Je n'y pourrai rien si c'est elle qui se donne à moi, ricane-t-il pour l'agacer.

— Tu seras mort quand même, assure Lucas.

Pendant quelques secondes, les gars se défient du regard. Puis Manuel assène une tape amicale sur l'épaule de Lucas. Paul enchaîne sur la fête de ce soir pour changer de sujet. Lucas se détend un peu.

La fameuse soirée doit se dérouler chez un crétin du lycée. On hésite encore à y aller pour se bourrer la gueule ou pour essayer d'entrer dans le jeu de ces tapettes. Finalement, on décide que l'on verra sur le tas.

Il est maintenant temps de retourner en cours. On quitte la table et on se dirige vers la sortie. Au même moment, mon portable se met à vibrer dans la poche de ma veste. J'y jette un rapide coup d'œil. Évidemment, c'est mon père. Je ne décroche pas et laisse la messagerie se déclencher. Je lui fais le coup chaque fois qu'il tente de me joindre mais, borné comme il est, il continue de chercher à me contacter quand même. Je range mon téléphone dans ma poche et mets mon père de côté dans mon esprit.

Une fois que nous sommes montés sur les motos, Manuel provoque une dernière fois Lucas sur la fille de tout à l'heure.

— N'oublie pas d'inviter la copine de ta sœur ce soir.

Lucas fait rugir son moteur tandis que Manuel trace la route. On a juste le temps d'entendre l'autre blaireau gueuler:

— Enfoiré!

CHAPTER 3

Au lycée, la sonnerie retentit justement quand on arrive. Pour une fois, on sera presque à l'heure. Chacun de nous se dirige vers sa salle de cours respective. Dans la mienne, tout le monde est déjà installé, prêt à étudier. J'aperçois ma petite place libre à côté d'Annabeth. Je souris instantanément. Pour sa part, elle ne m'a pas encore vu. Mais elle s'attend à ce que je débarque à tout instant et elle essaye de ne pas montrer que cela l'inquiète de passer tout un après-midi à côté de moi.

Je suis presque arrivé à ma place quand, soudain, le prof de philosophie m'interpelle. Annabeth lève la tête vers moi et mon effet de surprise tombe à l'eau.

— Vous êtes en retard, Tristan.

— Hein?

Obnubilé par mon envie de surprendre Annabeth, j'en avais oublié le prof, tranquillement assis à son bureau. Je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il me fasse une remarque puisque je suis en retard de deux petites minutes seulement.

Comment, se fait-il un plaisir de me corriger.

— Hein? je le provoque.

— Vous êtes en retard, se lasse-t-il.

— J'étais aux chiottes.

Le prof abandonne la partie et me laisse aller m'asseoir à ma place alors qu'il commence son cours. Pendant près d'une heure, il débite son speech préparé à l'avance, il écrit des titres au tableau et cite des philosophes à tout-va.

À côté de moi, Annabeth, en bonne élève, recopie les titres et prend note de tout ce qui sort de la bouche du prof. Je me penche vers elle comme si je regardais ce qu'elle écrit sur son cahier. Elle ne réagit pas du tout. Je m'avance encore un peu plus près. Sous mes yeux, ses joues rougissent et sa main se crispe sur son crayon. Elle a du mal à continuer d'écrire au fur et à mesure que le prof parle.

— Je t'ai manqué? je l'interroge en chuchotant.

Je suis étonné qu'elle ne réagisse toujours pas. Elle se contrôle plutôt bien, même si ses joues trahissent sa gêne. Dans sa main, j'ai l'impression que son crayon va se casser en deux. C'est qu'il en a, de la force, ce petit poignet.

Doucement, sa tête finit par pivoter vers la mienne. Nos yeux se rencontrent enfin. Son regard est indéchiffrable. Mais très vite elle se rend compte de la proximité de nos visages. Brusquement elle rive à nouveau ses yeux sur sa feuille et tente de reprendre le fil du cours le plus naturellement possible. Elle me fait triper.

Une fois la succession de cours terminée, je traîne deux bonnes heures avec les gars avant de rentrer pour de bon à la maison. Rapidement, je monte me changer pour enfiler un short et un tee-shirt de sport. Je redescends dans le garage, que j'ai transformé en une petite salle de sport personnelle. Il y a le strict nécessaire, comme des machines de musculation, des haltères, une corde à sauter, mon punching-ball et un sac poire de musculation.

Je fais de la boxe depuis que j'ai sept ans. J'ai toujours voulu pratiquer ce sport, alors ma mère a fini par m'y inscrire. C'est difficile d'expliquer pourquoi j'aime la boxe. Je ressens le besoin de taper dans quelque chose, d'évacuer mon ressenti sans avoir à communiquer par la parole. C'est un défouloir pour moi, qui me fait me recentrer sur moi-même.

Depuis presque trois ans, je ne pratique plus en salle. Mais j'essaye tout de même de m'imposer des séances de travail rigoureuses. Je fais des séries de pompes et de gainages. J'enchaîne avec les haltères et je finis par mon entraînement sur le sac. Je me vide complètement la tête et je perds la notion du temps.

Soudain, j'entends quelqu'un frapper dans ses mains. Quand je me retourne, je constate que Manuel, tout sourire, profite du spectacle depuis l'encadrement de la porte. Il a mis sa plus belle chemise sous sa veste en cuir. On dirait qu'il s'attend vraiment à ce que Lucas ait invité la fille du McDo. Après tout, il peut bien sortir avec elle, je m'en balance.

— Joli coup, le dernier, déclare-t-il.

— C'est trop d'honneur, j'ironise.

— Bon allez, magne-toi. Les gars vont encore nous attendre.

— Il faut savoir se faire désirer, mon cher.

(Continues…)



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