Not easy - 3 - Save me

Not easy - 3 - Save me

by Pascale Stephens
Not easy - 3 - Save me

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by Pascale Stephens

eBook

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Overview

Vale collectionne les femmes autant que les bécanes. Son code du parfait tombeur est établi : dix règles d’or pour enchaîner les conquêtes et se prémunir contre l’amour. Parmi elles : ne jamais rien promettre.
Mais quand Juju débarque dans sa vie, il fond. Cette fillette de quatre ans, paumée à côté de son garage, a tout d’une poupée qu’il veut prendre sous son aile. Sa grande sœur, par contre, c’est une autre affaire… Maya, toujours affublée d’un bonnet, est un garçon manqué qu’il vaut mieux ne pas approcher de trop près ! Du haut de ses vingt ans, c’est elle qui assure les besoins de sa famille. Fasciné par la jeune fille, Vale ne peut s’empêcher de se mêler de ses problèmes. Il promet même de l’aider, à condition qu’elle soit prête à jouer le jeu…
Pour elle, il a brisé l'une de ses règles. Mais Maya est-elle prête à laisser sa carapace se fendre en retour ?

Product Details

ISBN-13: 9782016264751
Publisher: BMR
Publication date: 11/10/2017
Series: Not easy , #3
Sold by: Hachette Digital, Inc.
Format: eBook
File size: 2 MB
Age Range: 18 Years
Language: French

About the Author

Pascale Stephens vit dans le Jura et enseigne en Maison familiale et rurale. Elle aime lire, les chats, les tatouages, sa famille, ses amis, manger, boire avec modération et ses élèves quand ils ne remuent pas trop en cours et ne la font pas tourner en bourrique. Elle a beaucoup d'imagination et a toujours aimé s’inventer des histoires. Ce sont d’ailleurs ses proches qui en ont profité en premier et ce sont eux qui l'ont encouragée à les partager. Show me est son premier roman. Il est sorti en autoédition avant d’être publié par BMR en 2017. Depuis il y en a eu beaucoup d’autres puisqu’elle est en train de travailler sur le neuvième. Elle aimerait avoir plus de temps pour coucher sur le papier tous les projets qui fourmillent dans sa tête, malheureusement ce n’est pas le cas et c’est frustrant. Elle espère seulement avoir l’opportunité de les faire naître un jour pour pouvoir vous les proposer. 

Read an Excerpt

CHAPTER 1

- VALE -

Alors? Comment ça s'est passé hier soir?

— Comme d'hab! Picole, baise et adieu ma belle!

— Bon sang, Vale! T'en as pas marre de te taper un cul différent tous les soirs?

Je m'arrête au milieu du trottoir et je regarde Joss. Pourquoi me dire ça aujourd'hui, alors même que son tableau de chasse est lui aussi bien garni?

Elle a encore changé de look. Elle car, malgré son diminutif, Joss est une nana. Josephine Hash. Ensemble, nous dirigeons le même garage depuis cinq ans. Je cherchais un associé pour reprendre l'affaire d'un pote qui devait partir à l'autre bout du pays et c'est Joss qui s'est présentée la première. À l'époque, j'ai été un peu refroidi que ce soit une gonzesse mais elle avait des arguments, à commencer par des talents artistiques hallucinants dès qu'elle a un pistolet à peinture ou un pinceau en main. Mais ce qui a achevé de me convaincre, c'est qu'elle avait des tunes à investir. Un héritage qui tombait du ciel et qu'elle voulait faire fructifier en faisant ce qu'elle aime le plus au monde: dessiner et peindre.

Joss est une fille en or et, bizarrement, la seule nana avec laquelle je n'ai jamais essayé de coucher. Ce n'est pas qu'elle n'est pas belle, au contraire. Elle est tout ce que j'aime, petite, de jolies courbes et une chevelure abondante blonde, quand elle ne décide pas de tout teindre en rose, violet ou rouge, car c'est vraiment un phénomène. Mais le truc, c'est que je la vois plus comme une petite sœur que comme un cul potentiel. Et qui irait faire du gringue à sa frangine?Sûrement pas moi. Ce n'est pas parce que je saute sur tout ce qui bouge que je n'ai pas de limites.

Tout coureur que je suis, j'ai des règles et je les ai toujours respectées. Règle numéro un, je ne touche pas aux frangines de mes potes. Deux, je ne couche pas avec des filles mineures. Trois, je ne couche pas avec des femmes de plus de cinquante ans. Quatre, je ne touche pas aux femmes mariées. Cinq, je ne couche pas avec des filles plus lourdes ou plus tatouées que moi. Six, je ne garde aucune conquête plus de quelques jours. Sept, je ne donne jamais mon numéro de téléphone, ou rarement. Huit, aucune de mes gonzesses ne rencontre mes potes, ou le moins possible. Neuf, je ne promets rien. Et dix, je ne dis jamais « je t'aime ».

Dix règles d'or qui régissent mes relations avec les filles et qui me conviennent parfaitement. Du moins jusqu'à présent.

Joss, donc, est un véritable caméléon, changeant de look au gré de ses humeurs, ce qui donne parfois des résultats plutôt surprenants. Mais ce matin, je la trouve particulièrement bizarre. Elle est très glamour, très féminine, très rose ... C'est peutêtre ça qui m'interpelle.

— T'as bouffé une poupée Barbie?

Elle pouffe avant de rajuster une de ses ... couettes. Des couettes ... Mais enfin! Qu'est-ce qui lui arrive ce matin?

— Je suis love-love, aujourd'hui.

Je fronce les sourcils, dubitatif.

Love-love? C'est quoi cette connerie, encore? La semaine dernière, c'était death metal, celle d'avant fille de Dracula et là, tu m'annonces love-love, avec un look de poupée mannequin.

C'est vrai quoi! Je la contemple et je ne la reconnais pas. De black is black, on se croirait revenu au pays enchanté. Elle porte un petit haut rose avec un cœur rouge brodé sur la poitrine, une jupe en tulle, qu'un petit rat de l'Opéra aurait pu utiliser pour un ballet, et des cuissardes assorties, c'est-à-dire roses aussi. Une vraie barbe à papa, ou une meringue.

— Je suis amoureuse, lâche-t-elle, alors que je suis encore en train de me demander où elle a pu dégoter des fringues aussi gnangnan.

— Toi, amoureuse? Laisse-moi rire.

Ce que je fais ... Joss amoureuse, c'est aussi improbable que moi assis sur une Harley, c'est dire que c'est même franchement impossible.

— Et alors, c'est quoi ton problème, Monsieur le Queutard?

OK, les ennuis commencent ... Je comprends mieux sa réflexion sur mon goût immodéré pour les culs – attention, un différent tous les soirs mais un seul à la fois.

Et je vois déjà la suite. Madame est amoureuse et elle va me soûler parce qu'elle partira du principe que le monde entier devrait, lui aussi, se déplacer sur un nuage. Elle va étaler sa mièvrerie au grand jour et me la jeter à la figure, pensant sûrement que je vais succomber, moi aussi, à l'appel du sentiment extrême.

L'amour avec un grand « A ». Ou comment souffrir en cinq lettres. Parce que ne je me leurre pas, l'amour n'est là que pour compliquer les choses ... À partir du moment où un « je t'aime » est lâché, c'est le début des emmerdes.

« Les histoires d'amour finissent mal, en général ... », disait la chanteuse et, putain, elle a raison. Vive le cul, la baise, les nanas qu'on ne voit qu'une fois. Aucune prise de tête, pas de promesse, ni d'engagement ... La liberté quoi, et je pensais vraiment que Joss partageait cette philosophie.

— Et t'es amoureuse depuis quand?

— Hier soir.

— Oh, cool! Tu m'as fait flipper.

— Quoi?

— Ça va te passer.

— Mais non!

— Quoi, non?

— Je l'aime, Vale, et lui aussi. Et si on ne se l'est avoué qu'hier soir, ça fait plusieurs mois qu'on sort ensemble.

— Et pourquoi je le sais pas, ça?

— T'as vu comment tu réagis quand on te parle de sentiments?

C'est pas faux ... Mais quand même! Je suis son meilleur pote, son collègue, son associé, ça compte, non? Elle pouvait pas me le dire avant?

— Écoute, Vale. Je vis un super truc. Quelque chose qui ne m'est encore jamais arrivé et je n'ai pas envie qu'un crétin, comme toi, vienne tout salir parce qu'il a eu une mauvaise expérience et qu'il n'y croit plus.

— Ouais ben, chat échaudé craint l'eau chaude, figure-toi.

— Mais bien sûr ... Tant que tu penseras avec ta bite ...

— Merde, je te jure, Joss ... vous me faites grave flipper tous! D'abord Connor qui rencontre Mina, puis James et Louise, et maintenant toi! Y'a une épidémie d'amourite aiguë ou quoi?

— Tout le monde change, mon grand.

— Ouais ben pas moi!

C'est clair, net et précis! Passer à côté de toutes les nanas pour me consacrer à une seule, non merci. J'ai tenté l'exclusivité, une fois, et vu ce que ça a donné, il est absolument hors de question que je remette ça.

Mes parents ont fini par divorcer, se jetant leur haine à la gueule ... Mais ça ne m'a pas suffi, j'ai cru que je pourrais faire mieux. J'avais confiance, jeune abruti naïf que j'étais. Je pensais que notre couple était un modèle du genre mais ça aussi, c'était une grosse connerie.

Dix ans et un cœur pulvérisé plus tard, ma décision est irrévocable, je laisse l'amour aux autres. Je leur abandonne la guimauve qui va avec, les bisous-bisous, les mots doux, les cœurs, le rose et je garde la baise, les petites chattes accueillantes et les étreintes débridées mais uniques.

Ouais carrément, et sans aucun regret.

Joss tape un SMS et vu son sourire niais et son regard pisseux, je sais à qui il est adressé.

Elle est amoureuse, j'y crois pas!

Y'a plus que Travis et moi, les uniques rescapés dans une mer de bons sentiments. Tout le monde change! Eh bien, chez moi, le changement a déjà eu lieu.

Pas d'amour, point barre.

CHAPTER 2

- VALE -

Tout à ses messages love-love envoyés par rafales à son chéri-chéri, Joss ne s'occupe plus de moi et de ce qui nous entoure, alors que nous arrivons dans la rue qui abrite notre atelier. Doc doit déjà être là. Il habite à cinq minutes et il est toujours le premier, même si nous le suivons de près. Il a dû ouvrir le garage. Il nous a sûrement préparé un hectolitre de café et il a regardé le planning de la journée, pour répartir le boulot.

Doc, c'est Monsieur Carrosserie ... il n'a pas son pareil pour refaire un carénage, débosseler un réservoir, détordre un cadre, c'est un champion du monde. Joss, notre poupée Barbie du jour, se consacre à la peinture. Elle maîtrise un paquet de techniques et, si vous lui plaisez suffisamment, elle personnalise votre bécane pour en faire un chef-d'œuvre sur roues. Pour ma part, je m'occupe de la mécanique. Je répare, restaure et booste tous les moteurs qui n'ont plus aucun secret pour moi. Dans notre milieu, on nous surnomme « le Trio de la mort » parce qu'aucune réparation ou restauration ne nous fait peur.

Il est à peine 8 heures, la plupart des magasins sont encore fermés et il n'y a pas grand monde dans la rue.

Comme d'habitude, je m'arrête acheter des viennoiseries, notre deuxième carburant du matin, et c'est en ressortant de la boulangerie que je les aperçois.

Deux petites frappes de bac à sable. Ils ont, quoi, à peine plus de dix ans. Ils semblent un peu agités et préparent sûrement un sale coup. Joss continue d'avancer alors que je m'arrête pour contempler la scène, qui se déroule de l'autre côté de la rue.

Un des garnements a bougé et je me rends compte qu'ils ont décidé de s'en prendre à quelqu'un. Je vois leur proie et je suis à peu près certain qu'elle n'a pas plus de quatre ou cinq ans.

C'est quoi, ce bordel? À deux contre une gamine pas plus haute que trois pommes, mais qui leur tient tête, un petit sac rose serré contre elle. Elle leur jette un regard farouche, malheureusement elle n'a aucune chance. Ils sont plus grands qu'elle, plus costauds, et ils sont deux.

Je ne suis pas romantique ni sentimental, mais je ne supporte pas qu'on s'en prenne violemment aux femmes et aux enfants. Il est donc hors de question que je laisse cette petiote affronter ça toute seule.

Je traverse, en slalomant entre les voitures arrêtées aux feux, et je fonce alors que la situation s'envenime. Le duo de jeunes crétins essaie d'arracher le sac des mains de la petite, qui ne se laisse pas faire.

Sacrément courageuse, la gamine!

— Alors pisseuse, elle est où ta mère? demande le premier.

— Elle en a même pas, si ça se trouve! s'esclaffe le deuxième.

— Regarde comment elle est habillée, on dirait une clocharde.

— Ouh, la moche!

Bordel, c'est insupportable! Je m'approche par-derrière et j'en saisis un par le col. Celui qui est le plus proche de moi. Sans manquer d'acculer le deuxième.

— Toi! Tu bouges pas un cil ou je te fous la raclée du siècle!

Heureusement, il ne bouge pas, tout comme son pote qui pendouille, inerte, à quelques centimètres du sol.

— Vous vous prenez pour qui, espèces de morveux? C'est quoi, votre problème?

Ils essaient bien de se débattre et de me glisser entre les pattes mais, avec moi, ils sont mal tombés.

— Les mioches, vous êtes mal barrés! je commence.

Je raffermis ma prise sur le premier et saisis la manche du blouson du deuxième, pour être sûr d'avoir toute leur attention.

— Vous avez fait trois erreurs impardonnables, les gars. La première, vous vous en êtes pris à une fille. Deuxième chose, elle est plus petite que vous, et la troisième, je vous ai vus et je vous jure que je vais m'occuper de votre cas. Noms et prénoms, tout de suite!

OK, j'y vais peut-être un peu fort mais je veux leur faire passer l'envie de recommencer. La petite a beau faire preuve d'un grand courage, elle n'en est pas moins morte de trouille.

— Alors? J'attends!

Je braque mon regard le plus noir sur celui qui se tient devant moi, tremblant. Il finit par décliner son identité, vite suivi par son pote, qui se met ensuite à couiner comme un goret.

— On la ferme!

Ce qu'ils font instantanément.

— D'accord, les p'tites terreurs de mes fesses! J'ai vos noms et vos prénoms et, si je vous prends encore à embêter qui que ce soit, je vous retrouve et je vous atomise comme deux moucherons! On s'est bien compris?

— Oui, monsieur, lâchent-ils en chœur.

— Vous avez intérêt! Si elle vient me dire que vous avez recommencé, ça va barder!

— On recommencera plus, monsieur! braillent-ils.

— On est d'accord ... Alors maintenant, déguerpissez, avant que je change d'avis et vous mette la raclée que vous méritez.

Ça au moins, je n'ai pas besoin de le leur répéter deux fois. Ils se tirent comme s'ils avaient le diable aux trousses et disparaissent vite au coin de la rue.

Je suis tenté de les poursuivre un peu, pour qu'ils comprennent bien le message mais je sens qu'on tire sur la jambe de mon pantalon. Je baisse le regard et découvre celle dont la petite main est agrippée au tissu de mon jean.

Elle est vraiment toute mignonne avec son visage de chérubin encore empreint des rondeurs de la petite enfance et auréolé de boucles blondes. Elle a de grands yeux bleus qui lui dévorent la moitié du visage, des joues rondes et rougies par l'émotion et une petite bouche rose. Il y a au moins une chose sur laquelle les deux terreurs avaient raison: elle est habillée n'importe comment. Son pantalon est trop grand, ce qui fait qu'elle marche dessus. Son T-shirt rose dépasse de dessous un pull vert pomme. Et sa veste est mise à l'envers.

Je trouvais l'accoutrement de Joss bizarre mais celui de cette gamine, c'est complètement n'importe quoi. À quoi pensent les parents pour oser habiller leur enfant comme ça?

— Ça va, ma jolie?

Elle me fixe de ses grands yeux mais ses lèvres restent closes. Je crois que cette petite vient de découvrir la cicatrice qui barre mon visage, vu les deux billes rondes qui me dévisagent.

Je m'accroupis et elle me lâche, sans reculer.

Elle pose son petit doigt sur la ligne blanche qui part de mon nez pour finir au milieu de ma joue, résultat d'un accident de bécane, il y a quelques années déjà.

— Tu t'es fait bobo?

— Oui.

— C'est guéri?

— Oui.

Elle retire son doigt et je me sens un peu con. Elle recommence à serrer son sac contre elle.

— Ils t'ont fait mal?

Elle secoue la tête négativement, ses grands yeux rivés aux miens.

— T'es un sevalier?

— Un quoi?

— Un sevalier, répète-t-elle, comme si elle était agacée que je ne comprenne pas du premier coup.

— Euh ... Non, je suis pas un chevalier.

— T'es un pirate?

— Non plus, je réponds en souriant.

— T'es quoi alors?

— Un mécanicien ... et mon garage est là-bas.

Je lui montre l'atelier, dont on distingue l'enseigne en forme de bécane.

— C'est une moto.

— Oui.

— Z'aime bien les motos.

— Comment tu t'appelles, ma poupée?

— Ze suis pas une poupée.

— Ah! Alors t'es quoi?

— Une princesse!

— Oh ...

Elle fouille dans son petit sac rose, estampillé d'une licorne multicolore et elle en sort ce qui semble être une baguette, un bout de bois avec une étoile en carton pailleté, scotchée au bout.

— C'est ma baguette de princesse.

— Je vois. Alors tu t'appelles comment, jolie princesse?

— Zuzu.

— Zuzu? C'est un diminutif.

— C'est quoi un diminutif? C'est ma sœur qui dit comme ça, mais en vrai c'est Zuliette. Tu t'appelles comment, toi?

— Vale.

— C'est zoli.

Elle zozote et c'est trognon. Mais ça ne m'explique pas ce que fait une gamine de quatre ans, toute seule, dans la rue, aussi tôt un samedi matin.

Je le lui demande et je suis sur le cul.

— Ze voulais dézeuner mais z'avais plus de Froot Loops.

— De quoi?

— Des Froot Loops, insiste-t-elle. Tu connais même pas les Froot Loops?

— Ben ... Euh ... Non.

— C'est mes céréales préférées. Maya elle voulait en asseter mais elle a oublié.

— Maya, c'est ta mère? Elle est où?

— Non, c'est ma sœur, et elle travaille.

— Et tes parents?

— Ma maman, elle dort encore.

Pour être franc, je ne sais pas quoi faire. Mais une chose est sûre, je ne peux pas la laisser là, au milieu de la rue, toute seule. Je ne sais pas ce que foutent sa mère et sa sœur, mais laisser cette petiote, livrée à elle-même, c'est complètement irresponsable. Juliette n'a pas mentionné de père, juste sa mère qui dort encore alors que sa frangine bosse ... Drôle de famille quand même.

En attendant, Juliette me contemple avec confiance, serrant son petit sac et sa baguette de princesse contre elle et, en plus, elle n'a pas déjeuné.

(Continues…)



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