La date à laquelle fut créée la pièce est inconnue. Elle est mentionnée pour la première fois dans une liste des pièces de Shakespeare établiée par Francis Mere dans un opuscule intitulé Palladis Tamia qui paraît en 1598, mais de nombreux auteurs pensent qu'elle date du début des années 1590. Une certaine maladresse technique suggérant l'inexpérience laisse à penser qu'il s'agit peut-être de la toute première pièce du poète. La dernière scène, dans laquelle l'amant constant fait brutalement cadeau de la femme aimée à celui qui a essayé de la violer en gage de réconciliation est souvent présentée comme preuve de l'inexpérience de l'auteur par ceux qui défendent la thèse d'une œuvre de jeunesse. La plus ancienne édition de la pièce date de 1623 lorsqu'elle paraît dans la première anthologie de l'œuvre de Shakespeare.
L'intrigue est inspirée de L'Histoire de Felix et de Felismena parue dans Diana, recueil d'histoires de l'auteur portugais Jorge de Montemayor. Shakespeare pourrait en avoir lu une traduction mais on sait qu'une pièce (aujourd'hui disparue) basée sur cette même histoire a été jouée à Londres par la troupe de la reine (The Queen's Men) en 1585, ainsi Les Deux Gentilshommes de Vérone peuvent n'être simplement qu'une adaptation de cette pièce.
Valentin et Proteus sont amis. Valentin veut voyager et voir le monde, Proteus, amoureux de Julia, refuse d'abord de l'accompagner. Mais le père de Proteus, qui souhaite que son fils acquière de l'expérience, l'envoie rejoindre Valentin à Milan. Julia et Proteus se font des adieux déchirants.
À Milan Valentin est tombé amoureux de Silvia. Par un étonnant revirement Proteus oublie Julia et tombe amoureux d'elle au point de calomnier son ami auprès du duc de Milan, le père de Silvia, qui bannit le malheureux. Valentin erre dans la forêt où il rencontre une troupe de gentilshommes bannis comme lui et devenus hors-la-loi. Ils lui proposent soit de mourir soit de devenir leur chef.
Julia, sans nouvelles de Proteus et inquiète, prend l'habit de garçon et se rend à Milan. Là elle découvre son infortune et entre au service de Proteus comme page. En remettant une lettre à Silvia, elle apprend que celle-ci méprise Proteus et pleure la mort de Valentin (nouveau mensonge de Proteus). Julia est perplexe. Elle ne peut ni haïr l'homme qu'elle aime ni sa rivale innocente.
Exaspéré par son dédain, Proteus essaie de violer Silvia dans la forêt mais Valentin intervient à point pour la sauver. Il se fâche puis se réconcilie avec Proteus, allant jusqu'à lui offrir Silvia en gage d'amitié. La malheureuse Julia en perd connaissance ; son identité est révélée et cette découverte rallume soudain la flamme de Proteus. Chacun retrouve sa chacune, les hors-la-loi sont graciés et tout le monde retourne joyeusement à Milan.
La date à laquelle fut créée la pièce est inconnue. Elle est mentionnée pour la première fois dans une liste des pièces de Shakespeare établiée par Francis Mere dans un opuscule intitulé Palladis Tamia qui paraît en 1598, mais de nombreux auteurs pensent qu'elle date du début des années 1590. Une certaine maladresse technique suggérant l'inexpérience laisse à penser qu'il s'agit peut-être de la toute première pièce du poète. La dernière scène, dans laquelle l'amant constant fait brutalement cadeau de la femme aimée à celui qui a essayé de la violer en gage de réconciliation est souvent présentée comme preuve de l'inexpérience de l'auteur par ceux qui défendent la thèse d'une œuvre de jeunesse. La plus ancienne édition de la pièce date de 1623 lorsqu'elle paraît dans la première anthologie de l'œuvre de Shakespeare.
L'intrigue est inspirée de L'Histoire de Felix et de Felismena parue dans Diana, recueil d'histoires de l'auteur portugais Jorge de Montemayor. Shakespeare pourrait en avoir lu une traduction mais on sait qu'une pièce (aujourd'hui disparue) basée sur cette même histoire a été jouée à Londres par la troupe de la reine (The Queen's Men) en 1585, ainsi Les Deux Gentilshommes de Vérone peuvent n'être simplement qu'une adaptation de cette pièce.
Valentin et Proteus sont amis. Valentin veut voyager et voir le monde, Proteus, amoureux de Julia, refuse d'abord de l'accompagner. Mais le père de Proteus, qui souhaite que son fils acquière de l'expérience, l'envoie rejoindre Valentin à Milan. Julia et Proteus se font des adieux déchirants.
À Milan Valentin est tombé amoureux de Silvia. Par un étonnant revirement Proteus oublie Julia et tombe amoureux d'elle au point de calomnier son ami auprès du duc de Milan, le père de Silvia, qui bannit le malheureux. Valentin erre dans la forêt où il rencontre une troupe de gentilshommes bannis comme lui et devenus hors-la-loi. Ils lui proposent soit de mourir soit de devenir leur chef.
Julia, sans nouvelles de Proteus et inquiète, prend l'habit de garçon et se rend à Milan. Là elle découvre son infortune et entre au service de Proteus comme page. En remettant une lettre à Silvia, elle apprend que celle-ci méprise Proteus et pleure la mort de Valentin (nouveau mensonge de Proteus). Julia est perplexe. Elle ne peut ni haïr l'homme qu'elle aime ni sa rivale innocente.
Exaspéré par son dédain, Proteus essaie de violer Silvia dans la forêt mais Valentin intervient à point pour la sauver. Il se fâche puis se réconcilie avec Proteus, allant jusqu'à lui offrir Silvia en gage d'amitié. La malheureuse Julia en perd connaissance ; son identité est révélée et cette découverte rallume soudain la flamme de Proteus. Chacun retrouve sa chacune, les hors-la-loi sont graciés et tout le monde retourne joyeusement à Milan.
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Les Deux Gentilshommes de Verone
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Les Deux Gentilshommes de Verone
Product Details
BN ID: | 2940000754313 |
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Publisher: | B&R Samizdat Express |
Publication date: | 01/01/2009 |
Sold by: | Barnes & Noble |
Format: | eBook |
File size: | 279 KB |