Recueil de poèmes publiés en 1958 et dédiés à Mme Alphonse Daudet.En exergue du recueil la citation suivante :Tu as pour te rendre amuséeMa jeunesse en papier iciClément Marot, à sa dame.Des textes symboliques, alternant, rêveries et fantasmes.Rêveries :Elle rêve, la jeune femme !L’œil alangui, les bras pendants,Elle rêve, elle entend son âme,Son âme qui chante au dedans.Fantasmes, comme cette évocation de la dernière amoureuse (la mort) :Puis, comme l’amante à l’amant,Elle mit amoureusementSa bouche sur ma bouche !Très loin du style truculent de Daudet, dans ses contes. Production intimiste et pudique, destinée sans doute à ne pas être publiée.