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Overview

Il y a des nounous rigolotes, des nounous trop sévères, d'autres qui vous laissent faire les quatre cents coups, et puis il y a... le monstre nounou !
En l'absence de leurs parents, Halley, Koby et Mimi vont être gardés par cette étrange créature poilue et poussiéreuse qui sent fort le renfermé. Voilà qui promet des vacances pas comme les autres...
Le premier tome d'une série venue de Finlande qui va réchauffer les coeurs, dans la lignée du Monstre poilu et de Roald Dahl.


Product Details

ISBN-13: 9782221197684
Publisher: Groupe Robert Laffont
Publication date: 10/13/2016
Sold by: EDITIS - EBKS
Format: eBook
Pages: 192
File size: 9 MB
Language: French

About the Author

Le Monstre nounou, elle enseigne le creative writing tout en travaillant en tant que reporter et éditrice pour Vinski, la seule revue finlandaise pour enfants spécialisée dans la littérature. C'est lors d'un petit déjeuner en famille que lui est venue l'inspiration pour Le Monstre nounou : " Mon fils Leo, 6 ans à l'époque, m'a dit : "J'ai entendu hier à la radio que toutes les mamans devaient partir en vacances et que des monstres prendraient leur place.' "

Angry Birds : Le Livre de recettes 100% Œufs, paru chez Rovio Books.

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Le Monstre Nounou


By Tuutikki Tolonen, Pasi Pitkänen, Magali Duez

Robert Laffont

Copyright © 2015 Tuutikki Tolonen
All rights reserved.
ISBN: 978-2-221-19768-4


CHAPTER 1

LE PETIT DÉJEUNER OÙ TOUT A COMMENCÉ


Comme c'est souvent le cas, tout commença un matin. Maman nettoyait l'évier avec une petite éponge, tandis que les enfants Hellman (Halley, onze ans, Koby, neuf ans, et Mimi, six ans et quatre mois), assis autour de la table ronde de la cuisine, mangeaient leurs céréales.


La radio diffusait les informations: — Les vacances d'été sont là, les beaux jours reviennent et la circulation sur les routes est fluide ...

Maman se tourna vers les enfants, son éponge à la main. Elle était nerveuse, et il y avait de quoi.

— Je suis censée partir tout à l'heure et mes billets de train ne sont toujours pas arrivés, souffla-t-elle. Je suis sûre que ce tirage au sort était une arnaque. Un voyage en Laponie de deux semaines avec soins relaxants! C'était trop beau pour être vrai. Ce genre de chose n'existe pas.

Elle se retourna vers l'évier et se remit à frotter en marmonnant:

— Mais j'y ai cru. J'ai même fait ma valise, et toujours pas l'ombre d'un billet.

Les enfants échangèrent un regard.

— Et pas l'ombre d'une aide à domicile, précisa Halley.

— Pas l'ombre d'une aide, répéta Maman.

— Et La Voix Invisible non plus n'est pas là, ajouta Mimi.

Maman grimaça.

— Mais au moins, La Voix Invisible, on l'entend, corrigea Koby.

— Qui est entendu n'a pas besoin d'être vu, gloussa Halley.

— Arrêtez avec ces âneries de Voix Invisible, dit Maman d'un ton sévère. Papa rentre ce soir à la maison, vous le savez parfaitement. D'ailleurs, il est sûrement déjà dans l'avion.

— À mon avis, il n'est pas dans l'avion, chuchota Halley à Koby. La Voix Invisible n'est pas très douée pour rentrer à la maison dans les temps.

— Qu'est-ce que c'est que ces messes basses? demanda Maman.

— Rien, s'empressa de répondre Koby.

La sonnette de la porte d'entrée retentit.

— Ah, les voilà! s'exclama Maman.

Elle balaya du regard la cuisine toujours en désordre.

— J'y vais, dit Halley en se levant d'un bond.

Maman essuya rapidement les miettes sur la table, et se précipita dans le couloir à la suite de son aînée.


Le facteur était à la porte. Ce n'était pas le même que d'habitude, celui-là avait l'air plus dynamique et plus élégant que son collègue: il portait un gilet jaune, une casquette de baseball grise et une cravate de la même couleur. De toute évidence, il n'avait pas fait le trajet depuis le bureau de poste à vélo.

— Mary Hellman est-elle là? demanda-t-il poliment. J'ai un paquet pour elle. Quelqu'un doit confirmer la réception.

— Confirmer? répéta Halley.

— Il me faut une signature, expliqua le facteur.

Maman s'essuya les mains sur son tablier et s'avança.

— Je suis Mary Hellman, dit-elle. J'ai gagné un séjour grâce à un concours. Ce sont probablement les billets de train.

Le facteur approuva d'un signe de tête en lui tendant un papier et un stylo.

— Juste là. Et votre nom en majuscules, s'il vous plaît.

Maman signa et il lui remit l'enveloppe.

— Merci. Bonne journée, madame.

Il souleva sa casquette et, après avoir fait demi-tour, il disparut dans l'escalier.

Maman ouvrit l'enveloppe avec précaution.

— Oh oui! Les voilà! se réjouit-elle.

Elle sortit une feuille de papier pliée ; à l'intérieur, il y avait des billets de train.

— Que dit la lettre? demanda Halley.

Maman déplia la feuille et lut à voix haute:


Chère gagnante,

Une fois encore, toutes nos félicitations! L'heure de votre départ a enfin sonné. Il est temps de recharger vos batteries et d'apprendre de nouvelles choses. Temps de penser à votre propre bien-être, d'être réveillée par le chant des oiseaux et par la caresse du soleil.

Au bout de ces deux semaines, vous serez une nouvelle femme. Notre séjour détente commence demain à midi. Le lieu exact vous sera révélé dès votre arrivée. Durant ce séjour, vous n'aurez pas besoin d'argent, juste de vêtements chauds et d'un bon état d'esprit. Après ces deux semaines, vous retournerez chez vous, à moins que vous ne décidiez de vous rendre ailleurs. Le train pour ce club de vacances spécial partira de la gare à vingt heures aujourd'hui. Merci d'être ponctuelle. Vous trouverez ci-joint vos billets.


— Un club de vacances spécial! s'exclama Halley. On dirait que Maman n'est pas la seule à avoir gagné un séjour détente.

— Ce que tu es bête, les autres ont dû payer, bien sûr, la corrigea Koby. J'ai raison, hein, Maman?

Maman ne répondit pas. Elle avait le front tout plissé.

— Qu'est-ce qui est dit d'autre, Maman?

— Bah ça alors! souffla-t-elle. Il est dit que comme votre père est en voyage d'affaires, nous aurons une aide à domicile qui restera chez nous nuit et jour jusqu'à mon retour. Deux semaines, nuit et jour!

— Tu ne leur as pas précisé que La Voix Invisible rentrait à la maison? s'étonna Koby. Enfin, je veux dire que Papa rentrait à la maison?

— Bah non, ça me semblait tellement évident!

— Quelqu'un va venir à la maison pour s'occuper de nous? demanda Mimi, avec un grand sourire.

Mimi adorait toutes les personnes dont le travail était de s'occuper des autres, des assistantes maternelles de la crèche aux aides-soignants du dispensaire, en passant par les assistants du cabinet dentaire.

— Ils n'ont jamais parlé des nuits, marmonna Maman. Je pensais qu'ils enverraient quelqu'un pour faire le ménage et la cuisine trois ou quatre fois dans la semaine. Ce n'est pas du tout la même chose.

— Tu crois que le retour de La Voix Invisible a été annulé? chuchota Halley à son frère.

Koby haussa les épaules. Il n'en avait aucune idée.

— Ils auraient dû l'expliquer clairement avant, dit Maman en secouant la tête. Un parfait inconnu! Et où va-t-on le caser? Nous n'avons pas de chambre d'ami.

— Ton lit sera libre, intervint Mimi de sa petit voix aiguë.

— Tout ça devient bien trop compliqué, bougonna Maman, visiblement contrariée.

Puis elle poursuivit sa lecture en silence.

— Qu'est-ce qu'il y a d'autre? demanda Koby en voyant Maman pincer les lèvres.

— Lis tout haut! s'écria Mimi.

— Et qu'est-ce que c'est que ça? s'exclama Maman, surprise, avant de lire:

Vous aurez la chance de participer à une expérience secrète dans le cadre de nos recherches pour trouver de nouvelles solutions d'aide à domicile. L'assistant qui vous a été envoyé et qui a été intégralement formé par nos soins est une créature à moitié humaine ...

— À moitié humaine! hurla Mimi. Quoi? Lis encore ce passage!

— Pas la peine de hurler, dit Halley. Maman, continue s'il te plaît. Maman reprit:

... à moitié humaine, appelée autrefois, « croquemitaine », « troll des forêts », ou tout simplement « monstre » ...


Halley réprima un gloussement.

— C'est une farce!

— Une caméra cachée, renchérit Koby en fouillant la pièce du regard.

Mais Mimi, les yeux rivés sur Maman, semblait ravie. Ravie et surexcitée. Pour de vrai? Un monstre dans leur appartement? Pour s'occuper d'eux?

D'une voix tendue, Maman poursuivit:

Nous tenons à souligner que cette créature est inoffensive. Cependant, l'expérience est confidentielle, et quoi qu'il advienne, vous ne devrez en aucun cas en parler à qui que ce soit. La divulgation de ce secret entraînerait des sanctions. Par ailleurs, nous vous rappelons qu'en acceptant ce prix vous avez signé un accord de confidentialité ...


Maman leva le nez de la lettre, l'air fâché.

— Il n'était pas question dans cet accord de créatures mi-humaines ou de monstres! dit-elle. Je pensais qu'on ne devrait raconter à personne le genre de soins dont on avait bénéficié! Ce n'est pas du tout la même chose. Mes enfants ne sont pas des cobayes! Personne ne viendra me sanctionner chez moi.

— Je peux garder un secret! cria Mimi. Je veux que la créature vienne à la maison!

— Pas la peine de crier, dit Koby.

Au même moment, la sonnette de la porte d'entrée retentit à nouveau.

— Ce n'est pas possible! s'exclama Maman.

Halley alla ouvrir la porte. Un silence choqué s'abattit sur l'entrée.

Sur le pas de la porte se tenait une créature d'un marron presque noir. Elle était grande et large d'épaules, au point de boucher presque complètement le passage. Mais qu'est-ce que c'était au juste? Elle avait deux énormes pieds. Et deux énormes mains. Ses paumes étaient grandes comme des couvercles de casseroles, et ses quatre doigts ressemblaient à de grosses saucisses. Dans une main, la créature tenait un papier froissé.

En revanche, il était difficile de savoir si elle était recouverte d'une épaisse fourrure tout emmêlée, ou bien si elle portait une tenue faite de lambeaux de vêtements. Une étrange odeur évoquant celle d'une cave humide se répandit dans le couloir. La créature fit rouler ses gros yeux ronds et jaunes, puis poussa un grognement. Mimi se cacha derrière Maman.

Un messager en costume gris dissimulé derrière le monstre apparut. Ce n'était pas le même homme que celui qui avait apporté la lettre. Il salua la famille d'un hochement de tête nerveux, se racla la gorge et dit: — Ceci vous est adressé. Pouvez-vous signer ici, s'il vous plaît?

Il tendit le bras devant la créature, et présenta à Maman un appareil électronique. Maman, la bouche entrouverte, avait les yeux rivés sur la créature.

— Signe, Maman, dit Halley en lui donnant un petit coup de coude.

— Qu'est-ce qu'on va faire de ça? demanda Maman.

— Il est livré avec les instructions, répondit le messager avant de toussoter.

— Allez, signe, répéta Halley.

— Et si on n'en veut pas? hasarda timidement Maman.

— Vous ne pouvez pas refuser, expliqua le messager. On m'a donné pour mission de l'apporter ici. Il n'y a pas d'adresse de retour.

— Vas-y, Maman. Signe! dit Halley.

— Bon, bah, s'il est fourni avec les instructions ..., soupira Maman.

Elle signa sur l'écran d'une main légèrement tremblante. Le messager récupéra son appareil d'un geste brusque, leur souhaita une bonne journée et s'éclipsa.

La famille Hellman et leur nouvel aide à domicile demeurèrent sur le pas de la porte telles des statues. Halley regardait fixement la créature. Koby regardait fixement la créature. Maman faisait naviguer son regard de la créature à ses enfants, sans parvenir à décider si elle devait se dépêcher de les conduire en sécurité. Et si oui, comment faire, vu qu'ils se trouvaient au cinquième étage de l'immeuble et qu'il n'y avait pas d'autre issue que la porte bloquée par cette chose.

— C'est lui le monstre? chuchota Mimi, toujours cachée derrière Maman.

Le monstre laissa échapper un grognement caverneux et plaqua le papier contre le torse de Halley, qui était la plus proche. Pas très rassurée, Halley le prit.

La créature grogna à nouveau. Surprise, Maman retint son souffle.

Halley déplia le papier. Il était chiffonné, sale et un peu déchiré. De la terre s'en échappa et s'effrita en tombant sur le sol.

— Ce sont sûrement les instructions, dit Halley.

Maman fit la grimace.

— Qu'est-ce que ça raconte? demanda Koby.

Halley lut à voix haute: Famille d'accueil: Hellman.

Aide envoyée: Demi-humain formé, communément appelé « monstre », spécialisé dans la surveillance des enfants et les travaux domestiques.

Personnalité: Pacifique, aime regarder la télévision, se plaît dans les logements humains.

Divers: N'a pas de nom propre, s'adresser à lui en l'appelant « monstre nounou » ou « le monstre ». Prendsoin lui-même de son alimentation. Ne laisse jamais les enfants seuls à la maison.

Niveau de communication: Faible. Comprend un peu, ne parle pas. Ne pas espérer d'amélioration à ce niveau. Son inaptitude à parler n'affecte pas sa capacité à travailler.

Hébergement: Placard du couloir (placard à vider immédiatement).

— Oh, pour l'amour du ciel! s'énerva Maman. Je me demande comment va se finir cette histoire!

Halley et Koby échangèrent un regard. Intéressant, en effet, comment cela allait-il finir?

Mimi sortit des jupes de Maman. Elle dévisagea le monstre et sourit.

— Il n'est pas dangereux, dit-elle en tendant sa petite main à la créature. Regardez ses yeux. Il veut rester là.

CHAPTER 2

DES CHOSES ÉTRANGES ET INATTENDUES


Ils furent obligés de retirer toutes les étagères du placard de l'entrée pour que le monstre puisse tenir à l'intérieur.

— Et qu'est-ce qu'on fait de tout ce bazar? demanda Maman.

Le contenu du placard était rassemblé en deux tas sur le sol. Personne ne répondit.

Maman, sourcils froncés, leva les yeux sur le monstre.

— OK, voyons ce que ça donne. Vas-y, tu peux rentrer dedans!

Le monstre obéit. Le placard était si étroit que pour y entrer il dut rester droit avec les bras collés de chaque côté ; mais le manque de place ne semblait pas le gêner. Une fois casé, le monstre laissa échapper un grognement d'aise.

— On dirait un cigare! commenta Halley.

— Un cigare poilu, renchérit Koby.

— Un cigare de terre, gloussa Mimi.

— Les enfants, les réprimanda Maman, sans pouvoir davantage qu'eux quitter le monstre des yeux.


De petites mottes de terre semblaient se détacher de lui en permanence. Une poussière grise avait envahi l'entrée. Bientôt, tout l'appartement ressemblerait à une cave à pommes de terre. Il en avait déjà l'odeur.

Le téléphone sonna.

— La Voix Invisible! cria Halley. Je prends!

— Mais non, ça ne peut pas être Papa. Il est dans l'avion en train de survoler l'Atlantique, rétorqua Maman en prenant le combiné. Allô?

Elle afficha aussitôt une expression horrifiée.

— Bon sang, Sam! Pourquoi n'es-tu pas dans l'avion?

Halley lança à Koby un regard entendu et chuchota: — Qu'est-ce que je t'avais dit?

— Non, c'est moi qui l'avais dit, protesta Koby sur le même ton.

Maman écoutait, l'air inquiet.

— Je vois. Je vois. Ça tombe vraiment mal, Sam. C'est qu'on nous a apporté un ... oh, tu es déjà au courant?

— C'est ce qu'expliquait la lettre, chuchota Koby à Halley.

— Bah, il est, comment dire ..., commença Maman avant de jeter un coup d'œil au monstre qui se grattait le dos avec délice contre le fond du placard en faisant voler autour de lui un nuage de poussière. Il est ...terreux. Peutêtre qu'il faudrait le laver. Et il semble plutôt bien dans le placard ... Oui, le placard. Celui de l'entrée. C'est là qu'on nous a dit de le mettre.

Maman écouta Papa parler un moment en silence, puis fronça les sourcils, confuse.

— Et tu es au courant qu'en plus, c'est une sorte d'expérience? demanda-t-elle. Ils veulent que nos petits servent de cobayes pour déterminer si cette créature est capable de s'occuper d'enfants. Et si jamais elle n'en est pas capable? Qu'est-ce qui se passera? J'annule mon voyage en Laponie! Je ne peux pas partir dans ces conditions.

Elle regarda le monstre qui s'était soudain endormi debout. En tout cas, toujours adossé contre le fond du placard, il avait les yeux fermés et respirait paisiblement.

— Maman, ça ira, intervint Halley. Tu peux aller en Laponie, pas de problème.

— Papa veut te parler, répondit Maman en lui tendant le téléphone.

— Salut, dit Halley. Bah, il sent la cave à pommes de terre. Il n'est pas très gros, du genre ... à tenir dans le placard. Ce n'est pas grave qu'il soit là! On n'a pas peur du tout. Quand est-ce que tu rentres? ... Une tempête de neige? Bizarre. Une tempête de neige en juin! C'est la première fois que j'entends ça.

Koby leva les yeux au ciel. Halley n'avait pas conscience que ce n'était pas l'été partout au mois de juin. Il y avait même des endroits où c'était l'hiver. Ça dépendait d'où on se trouvait dans le monde.

— Tu devrais moins jouer au foot et lire plus de livres, Halley, dit Koby.

Sa grande sœur lui tira la langue et reprit sa conversation téléphonique: — Le frigo est plein! ... OK. Deux secondes.

Elle tendit le combiné à Koby.

— La Voix Invisible veut te parler.

— Salut, dit Koby à son père. Heu, non, Halley n'a rien dit.

La Voix Invisible n'aimait pas qu'on l'appelle La Voix Invisible. Koby adressa une grimace à Halley et poursuivit au téléphone:

— Bien sûr que je sais faire à manger. En tout cas je sais beurrer des sandwichs et éplucher des mandarines ... Mais oui, on va se débrouiller. Halley sait tout faire. Peut-être même ... peut-être même les corn flakes! ... Mimi? Je ne sais pas. Demande-lui. Si tu prends le prochain avion, ça ne fera qu'une nuit ... Oui, oui. OK, salut.

Koby tendit le téléphone à sa petite sœur.

— Mimi, dit-il. Il veut te parler.

La petite fille prit l'appareil en souriant à Maman qui affichait une mine soucieuse:

— Bonjour, c'est qui? La Voix Invisible? ... Alors tu ne viens pas? ... Quoi? Ce n'est pas grave! On avait deviné. Bien sûr! Je n'ai pas peur d'être à la maison. Halley, Koby et la robe de chambre sont là ... Évidemment qu'elle parle toujours. C'est la plus chouette robe de chambre du monde!


(Continues...)

Excerpted from Le Monstre Nounou by Tuutikki Tolonen, Pasi Pitkänen, Magali Duez. Copyright © 2015 Tuutikki Tolonen. Excerpted by permission of Robert Laffont.
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