Je me nomme Marie-Sophie Kesteman et j'ai 23 ans. Je réalise actuellement ma cinquième année de médecine à l'université de Liège.
Mon grand-père paternel, Émile Kesteman, était écrivain, poète, et vice-président de l'association des écrivains belges de langue française. Depuis toute petite, je suis donc plongée dans le monde de l'écriture.
J'ai écrit mes premiers poèmes à 8 ans et j'ai couché sur le papier l'esquisse de mon premier roman à 10. Cependant, il n'était pas très bon, je dois le reconnaître. Après une pause de quelques années, et mon adolescence passée, je me suis remise à l'écriture de façon bien plus intensive. Je ne suis pas de ceux qui écrivent derrière leur ordinateur. Enfin, quelquefois, si. J'écris généralement dans l'autobus, sur le traitement de texte de mon téléphone portable. Ou durant les cours qui m'ennuient (espérons que mes professeurs ne me liront pas...)
Si vous feuilletez mes prises de notes et mes syllabus, il y a des bouts de paragraphes et de chapitres un peu partout. Et ne parlons pas du nombre de feuilles volantes que je noircis d'idées de romans et de nouvelles, avant de les perdre. Lorsque je suis en manque d'inspiration ou que j'ai besoin de me mettre dans l'ambiance, je sors. Nombre des lieux que je décris se retrouvent au cœur de mon village natal ou dans la presqu'île de Crozon.
J'écris majoritairement du Fantasy, de l'Heroic Fantasy, pour être plus précise. Toutefois, le premier roman que j'ai osé soumettre aux maisons d'édition est intitulé Le Livreur . Au départ, ce devait être une novella, que j'écrivais pour des amies, chapitre par chapitre. Cependant, mes personnages et mon histoire, comme souvent, m'ont saisie par le collet et m'ont entraînée dans une tout autre direction. De novella, le récit est devenu roman. Tout comme le Livreur, j'effectuais ma livraison de chapitre hebdomadaire le dimanche matin, entre minuit et 10 heures. Oui, souvent vers minuit, c'est vrai. Et un jour, une de mes lectrices m'a conseillé de l'envoyer à des maisons d'édition. J'ai hésité, longtemps, mais me suis finalement décidée à suivre son conseil. Bien m'en prit, car, deux mois plus tard, je recevais une réponse positive de la part des Éditions Hélène Jacob. Quelle joie ! Quel aboutissement !
Je publie donc à présent mon premier roman, qui, je l'espère, sera suivi de bien d'autres.