Hunt : dans l'univers de L'Organisation

Hunt : dans l'univers de L'Organisation

by Lindsey T.
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by Lindsey T.

eBook

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Overview

Hunt est un colosse. Hunt dirige, menace, tue. Hunt ne s’attache à personne. Il est le chef de l’Organisation.
Lorsqu’il échappe de justesse à un attentat qui aurait dû lui coûter la vie, Hunt n’a qu’une pensée : Ava. Ava, douce, sensuelle, vulnérable, qui soigne et qui guérit. Celle qu’il a un jour sauvée et n’a jamais oubliée.
Mais se réfugier chez la jeune femme, c’est risquer de la mettre en danger, voire de s’affaiblir lui-même.
Hunt doit trancher. Ava est-elle sa faiblesse ou la plus inattendue de ses forces ?

Product Details

ISBN-13: 9782016264911
Publisher: BMR
Publication date: 02/16/2018
Series: L'organisation , #4
Sold by: Hachette Digital, Inc.
Format: eBook
File size: 3 MB
Age Range: 18 Years
Language: French

Read an Excerpt

CHAPTER 1

— Hunt ...

La voix suave d'Emma murmurait à son oreille tandis que de légers effleurements chatouillaient son torse nu.

— Hunt ... reprit la voix tentatrice, à peine teintée d'une légère nuance de supplication.

Cette fois, John Hunter « Hunt » sentit un souffle chaud contre ses lèvres et de longs cheveux soyeux couler le long de ses pectoraux.

Il sourit intérieurement dans son demi-sommeil, les yeux toujours clos.

— N'y pense même pas.

Le soupir rageur, suivi du froissement brusque des draps augmentèrent son amusement même si son visage restait impassible.

Le lit bougea lorsqu'Emma se leva soudainement, et un nuage odorant l'enveloppa, mélange de la senteur acidulée du gel douche qu'elle lui avait emprunté et des effluves fleuris d'un parfum sophistiqué qu'elle devait transporter dans son sac à main.

Hier soir, ils n'avaient pas vraiment eu l'occasion de faire un crochet chez elle pour prendre quelques affaires de toilette, comme habituellement lorsqu'Emma passait la nuit chez lui. En fait, ils n'avaient pas même eu le temps de manger le dessert pourtant commandé dans l'un des restaurants les plus chers de la ville.

Il lui avait sorti le grand jeu. Et il en avait été largement récompensé.

Cette fois, une ébauche de sourire étira les muscles de son visage.

— Ça te fait rire, hein? Je vais tenter de me préparer un café avec ta machine de l'enfer! Si je la casse, tant pis pour toi!

La porte claqua avant qu'il n'ait le temps de protester et il perçut son pas excédé dans l'escalier métallique qui conduisait à l'immense pièce de vie au rez-de-chaussée.

Hunt porta une main à son front et se décida enfin à ouvrir les paupières.

Ses yeux gris fixèrent le plafond, qui arborait une couleur similaire.

Bordel ...

Il fallait qu'il descende régler ça.

Ce matin, il espérait un deuxième – ou plutôt un quatrième – round, et non une dispute au saut du lit.

Il étira longuement chacun de ses membres endoloris par ses exploits de la nuit avant de se redresser pour replacer à la verticale son mètre quatre-vingt-dix-huit.

Il entendit distinctement Emma jurer en bas et l'imagina sans peine en train de malmener le percolateur hors de prix qui trônait dans la cuisine américaine de son loft.

OK ... Urgence vitale.

Il s'habilla rapidement, enfila un jean à même la peau et un teeshirt noir.

Trente secondes plus tard, il dévalait l'escalier en colimaçon avec une agilité étonnante au vu de sa carrure.

Il n'avait pas franchi la dernière marche qu'Emma le cueillait avec un regard furibard.

Il soutint le feu de ses prunelles vertes brillant de courroux, amusé par ce petit brin de femme qui le défiait ouvertement.

Il avait tout de suite aimé ça chez elle, le fait qu'elle ne soit pas impressionnée par sa stature de guerrier, ses cheveux gris, ses yeux couleur d'orage et la rareté de ses sourires.

Lui qui avait l'habitude d'être écouté, respecté, voire craint, avait trouvé cela ... rafraîchissant.

En fait, elle lui avait tenu tête dès les premières minutes, lorsqu'il l'avait bousculée par inadvertance dans le bar bondé dans lequel son équipe l'avait traîné pour fêter l'aménagement du nouveau QG.

Elle l'avait copieusement insulté, l'avait traité de goujat et d'autres noms d'oiseaux. Le soir même, ils continuaient la bataille entre les draps.

Il avait été clair dès le départ: du sexe, rien que du sexe. Emma n'avait pas soulevé d'objection. Au contraire, elle lui avait fait comprendre qu'elle-même ne souhaitait pas s'engager dans une relation exclusive. Indépendante et volontaire, la jeune femme assumait ses désirs et son mode de vie.

Depuis ce jour-là, ils se voyaient de loin en loin, quand ils arrivaient à accorder leurs emplois du temps.

À ce stade de leur relation, Hunt n'avait pas jugé utile de lui révéler que ses déplacements incessants étaient dus à l'Organisation, l'agence paramilitaire qu'il avait fondée et qu'il dirigeait.

Elle était persuadée qu'il bossait dans une boîte de sécurité installée dans les locaux tout neufs situés au coin de la rue où elle tenait une charmante boutique d'antiquités.

Et justement, elle avait rendez-vous ce matin avec un client pour visiter la maison de sa grand-mère décédée.

C'est pour cela que, lorsqu'il lui avait proposé de quitter le restaurant la veille au soir, avant que leurs fondants au chocolat ne soient sortis de la cuisine, le seul point sur lequel elle n'avait pas voulu céder était qu'ils prennent chacun leur voiture pour rejoindre son appartement.

Il avait rarement conduit aussi vite, comprimé dans son jean devenu subitement trop étroit, et il avait eu l'impression d'attendre des heures que la petite citadine rouge d'Emma apparaisse enfin au coin de la rue.

Mais cela avait valu le coup d'attendre ...

Sauf que ce matin, lorsqu'elle avait quitté la chaleur du lit aux aurores, son pot de yaourt avait purement et simplement refusé de démarrer. Et voilà qu'elle s'était imaginée emprunter son SUV.

Il la contourna, ignorant ses prunelles qui lui lançaient des éclairs, et lui ôta des mains le porte-filtre qu'elle essayait d'insérer au mauvais emplacement.

Il le remplit de café, le replaça dans son réceptacle et enclencha la machine, humant avec délice l'odeur riche en arômes qui emplit l'atmosphère dès que l'eau chaude sous pression se mit à circuler.

— Hunt! Tu sais que ce rendez-vous est très important pour moi! Si tu me prêtes ta voiture, je te la dépose devant ton bureau avant midi. Tu peux demander à l'un de tes collègues de venir te chercher ce matin. Le grand blond par exemple, ou le brun avec le sourire tellement ...

Il se retourna brusquement et lui fit face, dardant ses yeux cendrés sur sa silhouette parfaite.

Elle se tut, le laissa mener son examen, parfaitement décontractée malgré son regard perçant.

Encore une chose qu'il appréciait chez elle. Elle était particulièrement à l'aise avec son corps ... et étonnamment souple.

Emma secoua la tête et ses longs cheveux dorés dissimulèrent un instant son visage aux traits fins, ses yeux émeraude, ses lèvres ourlées.

Immédiatement, Hunt sentit le désir renaître en lui. L'avait-il vraiment quitté d'ailleurs?

Il était excité comme un collégien dès qu'elle se trouvait à moins d'un mètre de lui. Et là, il y avait à peine trente centimètres entre eux.

D'un geste fluide, il entoura sa taille si fine qu'il pouvait presque en faire le tour et l'attira contre lui.

Elle émit un petit cri de protestation.

— Hunt ...

Sans se laisser distraire, l'une de ses mains grimpa jusqu'à la nuque gracile tandis qu'il se penchait vers elle. Elle se haussa sur la pointe des pieds pour aller à sa rencontre et il esquissa un rictus juste avant que leurs lèvres se touchent.

Il prit son temps, caressa de sa langue celle de la jeune femme, explora, captura son souffle de plus en plus rapide.

Lorsqu'il relâcha son emprise, les joues d'Emma avaient pris une jolie teinte rose.

— N'essaie pas de changer de sujet ... asséna-t-elle d'un ton précipité par une respiration bousculée, sans toutefois s'éloigner de lui. Je suis en colère contre toi. Tu ne me fais pas suffisamment confiance pour me prêter ta voiture une matinée.

Il la considéra à nouveau, écoutant à peine ses reproches, hypnotisé par sa poitrine moulée dans un chemisier strict.

— Si tu veux, je t'y amène, voir ce client ...

S'il la hissait sur ce comptoir, là, elle serait pile à la bonne hauteur pour ...

Un coup de poing sur son bras le ramena sur terre.

— Tu pourrais au moins me regarder dans les yeux quand tu me parles! grogna Emma. Je n'ai aucune intention d'aller à ce rendez-vous accompagné d'un colosse au regard mauvais et aux manières désastreuses!

La jeune femme laissa échapper un soupir las.

— C'est bon ... Je vais me débrouiller avec un taxi ...

Cette fois, elle s'éloigna de Hunt et lui tourna le dos pour saisir son portable dans son sac.

— Est-ce que je peux au moins compter sur toi pour appeler une dépanneuse et faire remorquer ma voiture jusqu'au garage le plus proche?

Elle portait déjà son téléphone à son oreille, le regard perdu dans le vague.

Bordel ...

Hunt fronça ses sourcils ombrageux à la vue de la mine dépitée d'Emma.

C'était quoi ce sentiment de culpabilité qu'il était en train de ressentir là?

Ce n'était qu'une histoire de voiture – une voiture qu'il n'avait jamais prêtée à personne, et surtout pas à l'une de ses conquêtes – et voilà que la seule idée qui traversait son esprit était de ne pas contrarier cette jolie blonde.

En deux pas de géant, il anéantit la distance qu'elle avait instaurée entre eux. Il saisit le téléphone au moment où elle prononçait le mot « allo » et le balança sur le canapé contre lequel elle était adossée.

Elle lui jeta un regard perplexe.

— Qu'est-ce que tu ...

Le reste de sa phrase se perdit contre la bouche de Hunt. Elle tenta d'abord de le repousser, puis il la sentit s'amollir tandis qu'il la pressait encore plus fermement contre lui.

Ce chemisier était décidément de trop ... Les doigts de Hunt se glissèrent dans le dos d'Emma, tirèrent sur le tissu pour l'extraire de la ceinture de la jupe. Tâche réalisée en moins de trois secondes.

Enfin, ses mains puissantes se posaient sur la peau nue et frémissante de la jeune femme, caressaient ses flancs, effleuraient ses côtes, puis prenaient en coupe la rondeur de ses seins.

Elle laissa échapper un gémissement.

Il décolla ses lèvres des siennes pour aller goûter la saveur si particulière de son cou.

Sa voix rendue rauque de désir n'était guère plus qu'un chuchotement.

— Peut-être que, si tu me le demandes gentiment, je pourrais revoir ma position ...

Un nouveau gémissement s'échappa de la bouche d'Emma, avant qu'elle ne réponde dans un souffle:

— Espèce de pervers ... Tu essayes de monnayer un simple service ...

Il continua à butiner ce carré de peau dont la sensibilité provoquait ces petits cris inarticulés qu'il commençait à savoir reconnaître et à apprécier.

Emma s'abandonna un peu plus contre lui.

— Hunt ... Je n'ai pas le temps ... Vraiment ... S'il faut que j'appelle un taxi, et tout ...

Une lueur de malice au fond des yeux, Emma poussa un long soupir accablé et posa ses deux mains sur le torse puissant pour le repousser.

Il ne bougea pas d'un centimètre.

Le grondement de la voix de Hunt sembla surgir des profondeurs de la terre. Il remua à peine les lèvres.

— Et si je te prête ma voiture, tu as le temps pour quoi?

Un sourire de triomphe illumina fugitivement les traits de la jeune femme, et elle pointa sur lui des prunelles gourmandes.

— Tout ce que tu veux à condition que ça ne froisse ni mon chemisier ni ma jupe ... Et justement, j'avais une idée en tête, termina-t-elle avec un clin d'œil avant de descendre le long du corps massif.

Hunt ferma les yeux et expira un long souffle au moment où la soie de ses cheveux blonds balaya ses cuisses quand elle tira sur son jean.

Lorsqu'elle remonta enfin à sa hauteur, le souffle court et les lèvres gonflées, il lui aurait donné sa voiture. Et son appartement. Tout ce qu'elle voulait en fait.

Mais il se contenta de la fixer de ses iris indéchiffrables.

— OK ... Tu peux prendre ma caisse ...

La joie presque enfantine d'Emma déborda sur lui comme une inondation de légèreté et même s'il conserva sa mine sévère, c'est le cœur joyeux qu'il l'accompagna jusqu'au SUV noir garé sur le trottoir en face du loft.

Il avait une réputation à défendre ...

Mais Emma n'était pas dupe et lorsqu'elle saisit vivement les clés qu'il serrait un peu fort et lui déposa un baiser rapide sur la joue pour le remercier avant de grimper dans le véhicule imposant, il faillit l'arracher à ce siège pour la ramener sur son épaule jusqu'à l'appartement et recommencer à lui faire l'amour, sur-le-champ.

Elle commença allègrement à dérégler tout ce qui se trouvait à portée de sa main, du rétroviseur jusqu'au poste radio, et il lui lança son regard le plus noir, celui qui avait fait trembler des dizaines d'hommes.

Mais elle lui renvoya un sourire éblouissant et actionna la commande pour remonter la vitre.

Bordel! Il regrettait déjà son geste.

Il pointa un doigt menaçant vers elle.

— Je te jure, Emma, si je retrouve une seule rayure ...

Elle lui envoya un baiser pour le narguer, totalement en sécurité dans sa forteresse de métal.

Et merde ...

Hunt recula, les prunelles de plus en plus sombres, puis fit demi-tour pour regagner le loft.

Il ne voulait pas être là pour contempler le désastre causé par sa propre faiblesse.

Il avait vu Emma conduire des dizaines de fois. Elle était tout à fait capable de renverser deux ou trois poubelles avant de gagner la chaussée. Il aurait parié que cette seule matinée allait lui coûter plus cher en frais de carrosserie que toute la dernière année à poursuivre des malfrats dans ce même véhicule.

Il s'éloigna à grand pas.

Un déclic capté par son oreille entraînée ralentit un instant son allure.

Par réflexe, il tourna légèrement la tête vers la source du bruit.

La voiture.

Qu'est-ce que ...?

Le souffle brûlant de l'explosion le fit décoller du sol et embrasa son dos, comme si le diable l'avait soudain doté d'ailes incandescentes, avant que la déflagration n'éclate à ses tympans.

CHAPTER 2

Stupeur. Chaos. Souffrance.

Stupeur.

Hunt ouvrit difficilement les yeux sur son nouveau monde, son esprit comme disloqué du reste de son être par l'effet de la déflagration.

Pendant une seconde, il se demanda qui il était et où il se trouvait.

Pendant un instant, il s'interrogea sur les raisons pour lesquelles il ne sentait plus rien.

Ni émotionnellement, ni physiquement.

Puis brusquement son esprit réintégra son corps et tout explosa en lui.

Chaos.

La douleur d'abord. Cette brûlure intolérable bien réelle qui embrasait son corps, cette souffrance qui ne semblait plus faire qu'un avec lui.

Il ne tenta pas de bouger, cloué au sol par la douleur tel un papillon épinglé sur le bitume fumant.

Un bourdonnement intense résonnait à ses oreilles, transformait son crâne en une sorte de bocal hermétiquement clos dans lequel auraient été enfermées des milliers d'insectes vrombissant.

Puis la plus atroce des souffrances se substitua à toutes les autres. Celle de la lucidité.

Des visions frappèrent sa rétine comme autant d'éclairs aveuglants: le sourire malicieux d'Emma juste avant qu'elle glisse son pied nu contre sa jambe sous la table du restaurant; la peau laiteuse d'Emma, découverte centimètre par centimètre; la rondeur délicieuse des courbes d'Emma; la chevelure dorée d'Emma étalée sur l'oreiller; les soupirs rauques d'Emma; le corps cambré d'Emma offert à ses caresses sans pudeur; les prunelles noires de colère d'Emma le foudroyant; le baiser envoyé par Emma à travers la vitre close de son SUV ...

Elle s'était crue à l'abri ...

... Les membres d'Emma pulvérisés par la violence de la charge placée sous la voiture.

... La vie d'Emma disparue en un battement de cils. Envolée.

Son avenir. Anéanti.

Sa joie de vivre. Annihilée.

À jamais. Sans espoir de retour en arrière.

À cause de lui.

Hunt n'avait pas peur de la douleur. Il craignait bien plus la douceur trompeuse des illusions et des songes.

Il n'était pas enclin à éviter les obstacles placés sur sa route. Il n'avait jamais biaisé, ou tenté de contourner les difficultés. Il fonçait droit dessus, quitte à se briser tous les os.

Donc il avait eu mal, souvent. Il s'était fait nombre d'ennemis. Mais c'est cette opiniâtreté qui faisait de lui ce qu'il était devenu.

Et cet homme n'allait pas rester là, allongé par terre, à embrasser le goudron, à contempler d'un œil à peine ouvert les retombées incandescentes des débris autour de lui, pluie d'enfer magnifique.

Lentement, reprenant peu à peu pied dans la réalité avec sa cohorte de souffrances, Hunt tenta de redresser le buste. Un élancement insupportable telle une lame chauffée à blanc enfoncée sous la peau, lui traversa la poitrine.

Côtes cassées, songea-t-il. Ça, il connaissait et pouvait gérer.

Il bougea précautionneusement ses bras et ses jambes sans éprouver de douleur intolérable.

Mais dès qu'il parvint à s'asseoir, un étau enserra ses tempes et transforma chaque battement de cœur en coup de poignard pulsatile dans son crâne, renforcé par les acouphènes qui bourdonnaient toujours à ses oreilles et occultaient tout autre son.

Il sentit un liquide chaud et poisseux couler sur sa joue jusque dans son cou.

L'odeur âcre du sang piqua ses narines.

Des étoiles se mirent à danser devant ses pupilles dilatées par le choc dans un rythme totalement discordant avec le monde qui se mettait à tourner.

(Continues…)


Excerpted from "Hunt"
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