A la recherche du Temps perdu: Le cote de Guermantes Tome II
Description de a la recherche du temps perdu En considérant ce découpage, son écriture et sa publication se sont faites parallèlement, et la conception même que Proust avait de son roman a évolué au cours de ce processus. Ce découpage est donc plus le fruit des circonstances du moment qu'un reflet de choix de l'auteur. Alors que le premier tome est publié à compte d'auteur chez Grasset en 1913 grâce à René Blum (Proust en conserve la propriété littéraire), la guerre stoppe la publication du deuxième tome et permet à Proust de remodeler son oeuvre, cette dernière prenant de l'ampleur au fil des nuits de travail l'épuisant. L'auteur retravaille sans cesse ses dactylographies autant que ses brouillons et ses manuscrits, et souhaite interrompre sa collaboration avec l'éditeur[1]. La Nouvelle Revue française, dirigée par Gaston Gallimard, est en pleine bataille éditoriale avec Grasset depuis 1914 mais a commis l'erreur de refuser en 1913 de publier Du côté de chez Swann par l'entremise d'André Gide, figure dominante du comité éditorial de la NRF qui juge que c'est un livre de snob dédié à Gaston Calmette, directeur du Figaro[2]. La NRF qui se prétend le fleuron du renouveau des lettres françaises aggrave son cas le 1er janvier 1914 lorsqu'un de ses fondateurs Henri Ghéon juge Du côté de chez Swann comme une oeuvre de loisir dans la plus pleine acception du terme [3]. Pourtant les écrivains de renom comme Lucien Daudet, Edith Wharton et Jean Cocteau ne tarissent pas d'éloge ce premier tome. André Gide reconnaît vite son erreur et supplie Proust de rejoindre la NRF qui a retrouvé des moyens d'imprimer, au contraire de Grasset[1]. Proust fait part à Grasset de le quitter en août 1916, et après un an de règlement (question des indemnités, des compensations, solde des droits sur Swann), Gaston Gallimard lance la fabrication de deux volumes et rachète à son concurrent en octobre 1917 les quelque deux cents exemplaires de Swann qui n'ont pas été vendus: il les revêt d'une couverture NRF et d'un papillon de relais avant de les remettre en vente[4].
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A la recherche du Temps perdu: Le cote de Guermantes Tome II
Description de a la recherche du temps perdu En considérant ce découpage, son écriture et sa publication se sont faites parallèlement, et la conception même que Proust avait de son roman a évolué au cours de ce processus. Ce découpage est donc plus le fruit des circonstances du moment qu'un reflet de choix de l'auteur. Alors que le premier tome est publié à compte d'auteur chez Grasset en 1913 grâce à René Blum (Proust en conserve la propriété littéraire), la guerre stoppe la publication du deuxième tome et permet à Proust de remodeler son oeuvre, cette dernière prenant de l'ampleur au fil des nuits de travail l'épuisant. L'auteur retravaille sans cesse ses dactylographies autant que ses brouillons et ses manuscrits, et souhaite interrompre sa collaboration avec l'éditeur[1]. La Nouvelle Revue française, dirigée par Gaston Gallimard, est en pleine bataille éditoriale avec Grasset depuis 1914 mais a commis l'erreur de refuser en 1913 de publier Du côté de chez Swann par l'entremise d'André Gide, figure dominante du comité éditorial de la NRF qui juge que c'est un livre de snob dédié à Gaston Calmette, directeur du Figaro[2]. La NRF qui se prétend le fleuron du renouveau des lettres françaises aggrave son cas le 1er janvier 1914 lorsqu'un de ses fondateurs Henri Ghéon juge Du côté de chez Swann comme une oeuvre de loisir dans la plus pleine acception du terme [3]. Pourtant les écrivains de renom comme Lucien Daudet, Edith Wharton et Jean Cocteau ne tarissent pas d'éloge ce premier tome. André Gide reconnaît vite son erreur et supplie Proust de rejoindre la NRF qui a retrouvé des moyens d'imprimer, au contraire de Grasset[1]. Proust fait part à Grasset de le quitter en août 1916, et après un an de règlement (question des indemnités, des compensations, solde des droits sur Swann), Gaston Gallimard lance la fabrication de deux volumes et rachète à son concurrent en octobre 1917 les quelque deux cents exemplaires de Swann qui n'ont pas été vendus: il les revêt d'une couverture NRF et d'un papillon de relais avant de les remettre en vente[4].
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Description de a la recherche du temps perdu En considérant ce découpage, son écriture et sa publication se sont faites parallèlement, et la conception même que Proust avait de son roman a évolué au cours de ce processus. Ce découpage est donc plus le fruit des circonstances du moment qu'un reflet de choix de l'auteur. Alors que le premier tome est publié à compte d'auteur chez Grasset en 1913 grâce à René Blum (Proust en conserve la propriété littéraire), la guerre stoppe la publication du deuxième tome et permet à Proust de remodeler son oeuvre, cette dernière prenant de l'ampleur au fil des nuits de travail l'épuisant. L'auteur retravaille sans cesse ses dactylographies autant que ses brouillons et ses manuscrits, et souhaite interrompre sa collaboration avec l'éditeur[1]. La Nouvelle Revue française, dirigée par Gaston Gallimard, est en pleine bataille éditoriale avec Grasset depuis 1914 mais a commis l'erreur de refuser en 1913 de publier Du côté de chez Swann par l'entremise d'André Gide, figure dominante du comité éditorial de la NRF qui juge que c'est un livre de snob dédié à Gaston Calmette, directeur du Figaro[2]. La NRF qui se prétend le fleuron du renouveau des lettres françaises aggrave son cas le 1er janvier 1914 lorsqu'un de ses fondateurs Henri Ghéon juge Du côté de chez Swann comme une oeuvre de loisir dans la plus pleine acception du terme [3]. Pourtant les écrivains de renom comme Lucien Daudet, Edith Wharton et Jean Cocteau ne tarissent pas d'éloge ce premier tome. André Gide reconnaît vite son erreur et supplie Proust de rejoindre la NRF qui a retrouvé des moyens d'imprimer, au contraire de Grasset[1]. Proust fait part à Grasset de le quitter en août 1916, et après un an de règlement (question des indemnités, des compensations, solde des droits sur Swann), Gaston Gallimard lance la fabrication de deux volumes et rachète à son concurrent en octobre 1917 les quelque deux cents exemplaires de Swann qui n'ont pas été vendus: il les revêt d'une couverture NRF et d'un papillon de relais avant de les remettre en vente[4].

Product Details

ISBN-13: 9781495354595
Publisher: CreateSpace Publishing
Publication date: 01/28/2014
Series: I Du Cote de Chez Swann, II le Cote de Guernantes, III la Prisonniere, , #3
Pages: 550
Product dimensions: 8.50(w) x 11.02(h) x 1.11(d)
Language: French

About the Author

Biographie

Marcel Proust (prénoms complets : Valentin Louis Georges Eugène Marcel), né à Paris XVIe (quartier d'Auteuil) le 10 juillet 1871 et mort à Paris le 18 novembre 1922, est un écrivain français, dont l'œuvre principale est une suite romanesque intitulée À la recherche du temps perdu, publiée de 1913 à 1927.
Issu d'une famille aisée et cultivée (son père est professeur de médecine à Paris), Marcel Proust est un enfant de santé fragile et toute sa vie il aura des difficultés respiratoires graves causées par l'asthme. Très jeune, il fréquente des salons aristocratiques où il rencontre artistes et écrivains, ce qui lui vaut une réputation de dilettante mondain. Profitant de sa fortune, il n'a pas d'emploi et il entreprend en 1895 un roman qui restera à l'état de fragments (publiés en 1952, bien après sa mort, sous le titre Jean Santeuil). En 1900, il abandonne son projet et voyage à Venise et à Padoue pour découvrir les œuvres d'art en suivant les pas de John Ruskin sur qui il publie des articles et dont il traduit sans succès certains ouvrages.
En 1907, Marcel Proust commence l'écriture de son grand œuvre À la recherche du temps perdu dont les sept tomes seront publiés entre 1913 (Du côté de chez Swann) et 1927, c'est-à-dire en partie après sa mort ; le second volume, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, obtiendra le prix Goncourt en 1919. Marcel Proust meurt épuisé, le 18 novembre 1922, d'une bronchite mal soignée : il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris, accompagné par une assistance nombreuse qui salue un écrivain d'importance que les générations suivantes placeront au plus haut en faisant de lui un véritable mythe littéraire.
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