110e rue à l'Est
Ce livre est le RÉCIT - forme qu'il n'est pas inutile de maintenir - d'une vieille histoire : celle d'hommes et de femmes de la nuit qui, souvent, s'approchèrent et quelquefois se connurent. La confidence, la quintessence de ces rencontres trouvèrent à s'exprimer dans deux lieux électifs : DRURY LANE et la 110e RUE qui, des années après, figurent encore la scène vide de leur théâtre où quelqu'un - L'un d'eux ? Eux tous, tour à tour ? - revient parcourir d'invisibles traces et donner libre cours à ces pages d'allées et venues.
Ce récit de récits, qui peut aussi se concevoir comme un journal de voyages, présente plusieurs éléments suspects d'être à la mode ou démodés. C'est selon. En effet, il se partage :
Entre Paris, Londres, New York et autres villes moins fameuses et prend source chez des marginaux d'une minorité ethnique.
Ensuite :
La forme emprunte à une série de plagiats et va du roman narratif le plus traditionnel à la traduction approximative en passant par un pseudo-vertige formaliste. Etc. etc.
D'autre part :
Des concessions inévitables et avouables ont été faites à la rêvasserie des calmes délires des fins d'après-midi ou des fins de nuit, sans qu'il soit possible d'échapper à la nostalgie du surréalisme et à celle de la musique de Charlie Parker. Ce qui a permis, en même temps, un regard en arrière non négligeable sur notre propre bibliothèque rose dont le cycle paraît ainsi se clore.
Enfin :
On ne sait trop, ici comme ailleurs, QUI parle. Par exemple : le nommé SAUL CHAIM a-t-il écrit LE livre que le récit présent mentionne ? Dans l'affirmative, on a tout loisir de se demander dans quelle mesure ce livre-là n'est pas ce livre-ci.
Y.B.
(Avril 1971).
"1121264162"
Ce récit de récits, qui peut aussi se concevoir comme un journal de voyages, présente plusieurs éléments suspects d'être à la mode ou démodés. C'est selon. En effet, il se partage :
Entre Paris, Londres, New York et autres villes moins fameuses et prend source chez des marginaux d'une minorité ethnique.
Ensuite :
La forme emprunte à une série de plagiats et va du roman narratif le plus traditionnel à la traduction approximative en passant par un pseudo-vertige formaliste. Etc. etc.
D'autre part :
Des concessions inévitables et avouables ont été faites à la rêvasserie des calmes délires des fins d'après-midi ou des fins de nuit, sans qu'il soit possible d'échapper à la nostalgie du surréalisme et à celle de la musique de Charlie Parker. Ce qui a permis, en même temps, un regard en arrière non négligeable sur notre propre bibliothèque rose dont le cycle paraît ainsi se clore.
Enfin :
On ne sait trop, ici comme ailleurs, QUI parle. Par exemple : le nommé SAUL CHAIM a-t-il écrit LE livre que le récit présent mentionne ? Dans l'affirmative, on a tout loisir de se demander dans quelle mesure ce livre-là n'est pas ce livre-ci.
Y.B.
(Avril 1971).
110e rue à l'Est
Ce livre est le RÉCIT - forme qu'il n'est pas inutile de maintenir - d'une vieille histoire : celle d'hommes et de femmes de la nuit qui, souvent, s'approchèrent et quelquefois se connurent. La confidence, la quintessence de ces rencontres trouvèrent à s'exprimer dans deux lieux électifs : DRURY LANE et la 110e RUE qui, des années après, figurent encore la scène vide de leur théâtre où quelqu'un - L'un d'eux ? Eux tous, tour à tour ? - revient parcourir d'invisibles traces et donner libre cours à ces pages d'allées et venues.
Ce récit de récits, qui peut aussi se concevoir comme un journal de voyages, présente plusieurs éléments suspects d'être à la mode ou démodés. C'est selon. En effet, il se partage :
Entre Paris, Londres, New York et autres villes moins fameuses et prend source chez des marginaux d'une minorité ethnique.
Ensuite :
La forme emprunte à une série de plagiats et va du roman narratif le plus traditionnel à la traduction approximative en passant par un pseudo-vertige formaliste. Etc. etc.
D'autre part :
Des concessions inévitables et avouables ont été faites à la rêvasserie des calmes délires des fins d'après-midi ou des fins de nuit, sans qu'il soit possible d'échapper à la nostalgie du surréalisme et à celle de la musique de Charlie Parker. Ce qui a permis, en même temps, un regard en arrière non négligeable sur notre propre bibliothèque rose dont le cycle paraît ainsi se clore.
Enfin :
On ne sait trop, ici comme ailleurs, QUI parle. Par exemple : le nommé SAUL CHAIM a-t-il écrit LE livre que le récit présent mentionne ? Dans l'affirmative, on a tout loisir de se demander dans quelle mesure ce livre-là n'est pas ce livre-ci.
Y.B.
(Avril 1971).
Ce récit de récits, qui peut aussi se concevoir comme un journal de voyages, présente plusieurs éléments suspects d'être à la mode ou démodés. C'est selon. En effet, il se partage :
Entre Paris, Londres, New York et autres villes moins fameuses et prend source chez des marginaux d'une minorité ethnique.
Ensuite :
La forme emprunte à une série de plagiats et va du roman narratif le plus traditionnel à la traduction approximative en passant par un pseudo-vertige formaliste. Etc. etc.
D'autre part :
Des concessions inévitables et avouables ont été faites à la rêvasserie des calmes délires des fins d'après-midi ou des fins de nuit, sans qu'il soit possible d'échapper à la nostalgie du surréalisme et à celle de la musique de Charlie Parker. Ce qui a permis, en même temps, un regard en arrière non négligeable sur notre propre bibliothèque rose dont le cycle paraît ainsi se clore.
Enfin :
On ne sait trop, ici comme ailleurs, QUI parle. Par exemple : le nommé SAUL CHAIM a-t-il écrit LE livre que le récit présent mentionne ? Dans l'affirmative, on a tout loisir de se demander dans quelle mesure ce livre-là n'est pas ce livre-ci.
Y.B.
(Avril 1971).
3.99
In Stock
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In Stock
Product Details
ISBN-13: | 9782246797463 |
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Publisher: | Grasset |
Publication date: | 04/01/2014 |
Series: | Littérature Française |
Sold by: | Hachette Digital, Inc. |
Format: | eBook |
File size: | 516 KB |
Language: | French |
About the Author
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