Basé sur la partie concernant la phonétique historique de la Grande Grammaire Historique du Français (GGHF), l’ouvrage valorise les acquis de la tradition séculaire dans le domaine (depuis Bourciez jusqué Straka), mais engage également les développements de la phonologie moderne – et ce en particulier concernant la structure syllabique et les représentations autosegmentales plus largement. Il prend le parti d’une présentation par position syllabique, plutôt que par les voyelles et consonnes individuelles. Ainsi les consonnes en position forte (initiale et appuyée) sont examinées ensemble, et il en va de même pour la position intervocalique et la coda. Le même principe régit la présentation des voyelles, en position libre et entravée.